Caen : déjà condamné pour escroquerie, un migrant togolais jugé pour le viol d’une jeune femme abordée dans le tramway

Par Paul Tourège
14 octobre 2019 17:47 Mis à jour: 14 octobre 2019 17:54

Le procès de Komi Labarbore s’est déroulé du 9 au 11 octobre devant la cour d’assises du Calvados.

Accusé d’avoir abordé une jeune femme dans le tramway de Caen et de l’avoir suivie avant de la violer le 13 avril 2016, Komi Labarbore comparaissait devant la cour d’assises du Calvados le 9 octobre dernier.

Âgé de 30 ans, le prévenu était également soupçonné d’avoir agressé sexuellement une autre femme à qui il avait donné rendez-vous à Caen le 24 mars 2015.

La victime avait accusé M. Labarbore d’avoir insisté pour monter chez elle avant de la violer. Le suspect avait toutefois nié les actes de pénétration qui lui étaient reprochés, selon le journal régional Liberté – Le Bonhomme libre.

Placé en détention provisoire depuis le 17 avril 2016, l’accusé âgé de 30 ans a été condamné à une peine de huit ans de prison avec injonction de soins et suivi socio-judiciaire pendant cinq ans au terme de trois jours de procès, rapporte Ouest-France.

Le prévenu déjà connu de la justice

Ressortissant togolais, M. Labarbore avait déjà été condamné pour escroquerie et abus de confiance par le tribunal correctionnel de Caen en novembre 2017.

En compagnie d’un complice béninois, Komi Labarbore vendait des robots à moitié prix sans les envoyer à ses clients. Les deux hommes avaient également piraté des comptes Facebook pour récupérer les données bancaires des usagers.

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