Un garçon de 12 ans de la Saskatchewan, au Canada, a connu une guérison surprenante et sans précédent d’un trouble cérébral potentiellement mortel, ce qui a stupéfié les médecins et renforcé la foi de la famille et des amis.
Dans une entrevue accordée le 26 mai, Joe McCrea a dit qu’il revenait avec son fils Joël de Winnipeg, où une intervention chirurgicale prévue la veille pour le garçon n’a jamais eu lieu, pour le ramener dans leur région rurale en Saskatchewan.
« Les médecins ont vérifié deux fois, trois fois, quatre fois. C’est un miracle », a dit M. McCrea à Epoch Times.
Joël souffrait d’une malformation artério-veineuse (M.A.V.), un enchevêtrement de vaisseaux sanguins dans le cerveau qui peut perturber la circulation sanguine et provoquer des attaques ou des saignements dans le cerveau.
« C’est très rare, mais il est malheureusement né avec ça », a expliqué Mme McCrea. « Avec cette maladie, il doit passer des scanographies, des angiographies IRM à peu près tous les six mois, juste pour voir s’il y a des artères ou des enchevêtrements de vaisseaux qui se développent. »
Lorsque Joël avait 8 ans, il a perdu conscience chez lui après s’être plaint de ne pas se sentir bien. En 2018, après 25 jours dans un hôpital de Saskatoon, il a subi une opération réussie à Winnipeg. Il a continué ses scans médicaux réguliers jusqu’en 2020 lorsque la pandémie a entraîné un rationnement des services de scanner. Lorsque l’élève de 5e année est allé à l’école le 1er octobre, il ignorait qu’une autre M.A.V s’était développée.
« À l’heure du midi, il jouait et il s’est effondré à l’extérieur de l’école. Les enfants l’ont retrouvé étendu par terre, inconscient », a dit M. McCrea. Le garçon a été transporté d’urgence à l’hôpital pour enfants de Saskatoon, à 200 kilomètres de là.
« Il est resté inconscient pendant deux semaines. Ils lui ont drainé le sang de son cerveau », se rappelle Mme McCrea. Joël est rentré chez lui après quatre semaines d’hospitalisation, puis la suite nécessaire à son opération de 2018 a été retardée indéfiniment.
« Depuis octobre dernier, j’essaie de le faire venir à Winnipeg pour qu’il subisse cette importante intervention chirurgicale et c’est retardé, retardé. Je me suis battu avec le gouvernement, les députés, tout ce que vous voulez, et j’ai fini par en parler publiquement », a dit M. McCrea.
En février, il a partagé son histoire sur les chaînes YouTube de Laura-Lynn Tyler Thompson et Mark Friesen. Ce dernier a récolté l’équivalent de plus de 7500 euros sur GoFundMe.com alors que M. McCrea envisageait de se rendre à St. Louis pour l’opération. Cependant, rien n’a fonctionné.
Des examens à Saskatoon en avril ont confirmé la présence de la M.A.V. Puis, une intervention chirurgicale prévue à Winnipeg plus tard dans le mois a été reportée une fois de plus.
Au plus fort de cette frustration, Evelyn Chrétien, la grand-mère de Joël, a parlé à son groupe de prière hebdomadaire de ce qui se passait dans sa famille.
« Joe s’acharnait. Il était très contrarié parce que personne ne l’écoutait, personne ne lui obtenait de rendez-vous et les rendez-vous étaient annulés en permanence. Nous nous sommes donc réunis et nous avons prié à ce sujet », s’est souvenue Mme Chrétien dans une interview.
« Nous avons tous senti qu’une guérison avait eu lieu lors de notre prière, et le Seigneur a dit… ‘Il n’y aura plus de retard’. »
Mme Chrétien a envoyé un message texte à M. McCrea. « J’ai dit … ‘il n’y aura plus de retard. Il n’y aura pas d’autres retards, ça va se faire.’ Mais je ne lui ai pas parlé de la guérison. »
Le 9 mai, M. McCrea et Joël sont allés à la Northeast Christian Fellowship de Melfort, une église qu’ils fréquentaient depuis moins d’un an. Le pasteur en chef, Paul Dubois, s’est souvenu qu’il avait senti le besoin, pendant le service, de demander à un ancien paroissien de raconter à la congrégation comment sa sœur avait été guérie après qu’il a prié pour elle.
« Sa sœur … est allée se faire opérer et ils lui ont fait un scanner … et il n’y avait rien d’anormal. … Ils ont fait quelques examens et elle était complètement guérie », a dit le pasteur Dubois à Epoch Times.
« J’ai senti que Dieu allait faire cela pour Joël. Nous nous sommes donc rassemblés et nous avions quelques personnes qui priaient pour lui et nous avions confiance. »
« C’est incroyable »
Lorsque le jour de l’opération à l’hôpital pour enfants de Winnipeg est arrivé le 25 mai, M. McCrea a affiché sur Facebook : « Joël s’est réveillé ce matin en se sentant bien et en paix. Joël a hâte que tout soit terminé et nous aussi. Merci à tous pour vos prières et votre soutien. Cela signifie beaucoup. L’opération se déroulera toute la journée et je vous donnerai des nouvelles dès que j’en saurai plus. »
Cependant, deux heures plus tard, un membre du personnel est entré dans la salle d’attente et a dit à M. McCrea que le médecin voulait le voir. Il a immédiatement pensé que quelque chose avait mal tourné, mais c’était en fait le contraire.
Le docteur lui a dit : « Nous avons en fait de très bonnes nouvelles, quelque chose que nous n’avons jamais vu auparavant chez un enfant qui a une M.A.V. comme celle-ci.
« Je suis vraiment ébahi que cela se soit produit. Et je veux vous dire que j’ai fait quatre angiographies sur votre fils, quatre. La raison pour laquelle j’en ai fait quatre est que j’ai fait la première … et qu’il n’y avait rien d’anormal dans son cerveau. »
Puis le docteur a dit : « C’est fou. Laissez-moi voir un autre scan et sous un angle différent. » Et alors il a regardé le second et il a dit : « Il n’y a toujours rien ici. Qu’est-ce qui se passe ? » Il a parlé à l’infirmière et lui a dit : « Est-on certain d’avoir le bon patient ? C’est le dossier de Joël McCrea ? »
Ils avaient le bon patient.
« OK, on va en faire une troisième sous un angle différent. » Et il a dit : « C’est incroyable. J’ai fait un autre contrôle et rien du tout. La M.A.V. est complètement guérie. » Il a dit : « Je ne sais pas quoi vous dire d’autre, mais c’est la meilleure nouvelle qu’un médecin puisse vous annoncer. Votre fils n’a plus aucune trace de son trouble. Il est complètement guéri. » Il a ajouté : « Je ferais un suivi avec une angiographie dans un an, mais vous n’avez pas à vous inquiéter d’ici là. »
Le pasteur Dubois se souvient de l’appel téléphonique de M. McCrea ce jour-là pour lui annoncer la bonne nouvelle. « Je me suis mis à pleurer », a-t-il dit. « Pour moi, c’est un vrai miracle. »
La Bible définit la foi comme le fait de croire sans voir. Mais comme M. McCrea l’a découvert, voir c’est aussi croire.
Parfois, on met Dieu dans une boîte en pensant : « Je sais qu’il peut guérir, mais cela semble si compliqué, alors prions pour le chirurgien, donnons-lui la sagesse », a-t-il dit. « Pourtant, Dieu veut faire quelque chose qu’aucun homme ne pense pouvoir faire, et c’est ce qui s’est passé ici. (…) Dans la période de folie dans laquelle nous nous trouvons, cela donne [aux gens] la foi, cela leur donne de l’espoir. Vous savez, ‘si Dieu peut faire cela pour Joël, il peut le faire pour moi.’ »
Le pasteur Dubois affirme que Dieu est « l’ultime déclencheur » et que l’expérience inspirante de Joël n’est que la « pointe de l’iceberg » des vies qui seront changées.
« Nous avons eu plus d’un an de personnes isolées, repliées sur elles-mêmes, vraiment découragées. Et nous avons eu affaire de manière exponentielle à un grand nombre de personnes qui ont vraiment perdu leur chemin au milieu du COVID », a-t-il dit.
« Ce sont des cœurs brisés. Ce sont eux qui ont besoin de miracles … alors quand nous voyons quelque chose comme ça avec Joël, pour moi, ça nous montre ce que Dieu veut faire. »
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