Un chiot est abattu par un chasseur parce qu’il aboyait trop fort : le procès est reporté au 11 septembre

Par Nathalie Dieul
15 février 2020 05:34 Mis à jour: 15 février 2020 13:12

Le 26 août dernier, un jeune chasseur avait tiré à bout portant avec sa carabine sur un chiot à Saint-Agrève en Ardèche. Alors que plus de 115 000 personnes ont signé une pétition pour demander une sanction exemplaire pour l’accusé, le procès vient d’être renvoyé au 11 septembre en raison de l’absence de son avocat.

L’Ardéchois de 22 ans, jugé pour « acte de cruauté envers un animal domestique », avait abattu de deux coups de carabine un petit chien de 4 mois, un border collie qui répondait au nom de Kinder.

D’après Le Dauphiné libéré, le jeune homme qui se promenait n’a pas supporté d’entendre un chien aboyer. Jugeant que ses aboiements pouvaient « perturber le gibier », il est rentré chez lui, a pris son arme et est allé tuer le chien.

— JoëElle (@ESTE_CAST683440) February 14, 2020

Depuis lors, une pétition mise en ligne par Gabrielle Paillot, une militante des droits des animaux, réclame une peine exemplaire. Elle aimerait que l’accusé reçoive la peine maximale prévue pour ce genre d’actes de cruauté, pour lesquels la loi pénale prévoit un maximum de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. La pétition a reçu plus de 115 000 signatures.

Ce vendredi 14 février au matin, jour prévu pour le procès, des militants de la cause animale se sont réunis devant le palais de justice de Privas afin de requérir une sanction exemplaire. Ces militants font partie du collectif Ardèche Drôme Défense Animale.

Finalement, France Bleu nous apprend que le procès n’a pas pu avoir lieu ce vendredi et que l’affaire est renvoyée au 11 septembre. L’avocat du prévenu a été retenu pour une autre affaire et n’a pas pu se libérer.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.