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Contre les éoliennes, Stéphane Bern accuse la ministre Barbara Pompili d’écocide

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Stéphane Bern.

Photo: LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Face à l’annonce d’une accélération de l’implantation d’éoliennes, Stéphane Bern a accusé d’écocide la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, évoquant la « supercherie » et l’absurdité du système éolien.
Dans une tribune parue dans Le Figaro dimanche 30 mai, le journaliste Stéphane Bern, renommé pour ses sujets historiques et patrimoniaux, a déploré « le diktat éolien qui brasse du vent et ancre dans nos sols un véritable mensonge ».
Pointant du doigt les éoliennes françaises et la politique de la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, il a dénoncé « la supercherie d’un système qui n’est en rien écologique et renouvelable », et qui prospère « soutenu à coups de subventions européennes ».
En effet, ce n’est pas seulement une question d’esthétique qui alarme Stéphane Bern, c’est aussi le profit que tirent « de puissants lobbys industriels et financiers » de ces installations. Sans compter que les éoliennes sont « une négation de l’écologie » reléguant aux campagnes ce dont les citadins ne veulent pas chez eux, a-t-il déclaré, en fustigeant que les éoliennes « détruisent le patrimoine de la France ».

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Pour étayer ses dires, Stéphane Bern a démontré le non-sens de cette course à l’éolien, qui ne fonctionne que « 25 % du temps [au mieux] et nécessite l’aide de centrales à charbon ».
Il a également expliqué comment l’Allemagne mesure aujourd’hui « les conséquences désastreuses de ses propres choix en la matière », en évoquant le PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie) voulu par Barbara Pompilli, qui prévoit de faire passer la France à 15 000 éoliennes en 2028, contre 8 000 en 2019.
D’autant qu’une éolienne, c’est : des matériaux importés de Chine, des dalles de béton massives, des oiseaux migrateurs qui se prennent dans les pales, une biodiversité et des paysages ruinés, « tout ça pour un fonctionnement effectif sur seulement 21 % du temps en moyenne », a-t-il déploré.

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À noter qu’alors que les préfets ont des consignes pour imposer ces éoliennes coûte que coûte, au niveau juridique, les requérants voient leurs droits limités et voient leur possibilité de faire appel être interdite, a rapporté Valeurs actuelles. Ce qui ajoute davantage de colère à l’encontre du système éolien.