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Coronavirus: activité à l’arrêt pour 200 hôtels Accor en Chine et à Hong Kong

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-Illustration- Le Fondateur et PDG du groupe hôtelier chinois Huazhu, Ji Qi et le PDG du groupe hôtelier Accor Sébastien Bazin discutent ensemble au ministère français des Affaires étrangères à Paris le 15 décembre 2014. Photo ERIC PIERMONT/AFP via Getty Images.

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Durée de lecture: 3 Min.

Le français Accor, sixième groupe hôtelier mondial, a annoncé jeudi que 200 de ses hôtels en Chine et à Hong Kong avaient une activité à l’arrêt en raison de l’épidémie de coronavirus, qui n’a toutefois qu’un impact marginal sur ses revenus à ce stade.

« Nous n’avons pratiquement plus d’activité dans nos hôtels en Chine », a indiqué à la presse son directeur général adjoint, Jean-Jacques Morin, en présentant les résultats du groupe en 2019 lors d’une conférence téléphonique.
La Chine continentale, Hong Kong et Macao ne représentent toutefois que 3% du chiffre d’affaires global d’Accor, a-t-il relativisé

200 hôtels « fermés à la réservation »

Et l’épidémie n’a causé « à ce jour que 5 millions d’euros d’absence de redevances » pour le groupe – qui encaisse les revenus des établissements mais n’en possède pas les murs la plupart du temps , a déclaré le PDG Sébastien Bazin jeudi matin sur BFM Business. « Ce n’est pas grand chose pour l’instant », a-t-il dit.
Ainsi, 200 hôtels sur un total de 370 dans la zone sont « fermés à la réservation »: une « soixantaine » gardent effectivement portes closes, a indiqué M. Bazin, et les autres « n’ont quasiment plus de clients, mais le gouvernement chinois n’a pas encore validé leur fermeture officiellement », a précisé à l’AFP une porte-parole.

« Héberger toutes les équipes médicales »

« Une grande partie des hôtels fermés ont été mis à disposition des autorités chinoises pour les accompagner pour héberger toutes les équipes médicales, pour donner de l’alimentaire, pour tous ceux qui travaillent dans les hôpitaux. On est totalement à disposition du gouvernement chinois, on est très très local depuis 47 ans en Chine », a précisé le PDG d’Accor.
L’Asie-Pacifique génère le tiers de l’activité du groupe, qui compte plus de 5.000 hôtels et a réalisé l’an dernier plus de 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Quel sera l’impact sur l’industrie hôtelière

Or l’activité de cette zone géographique a déjà pâti l’an dernier des tensions commerciales sino-américaines, des manifestations pro-démocratie à Hong Kong et des incendies en Australie.
Accor attend désormais « le point de retournement » de l’épidémie de coronavirus pour pouvoir juger de l’effet qu’elle aura sur l’industrie hôtelière. « Personne ne sait combien de temps cela prendra de revenir à une situation normale », a souligné M. Morin, tout en saluant « l »extrême réactivité du gouvernement chinois ».
La Chine a annoncé jeudi un nombre quotidien de nouveaux cas de contamination au coronavirus au plus bas depuis près d’un mois, nous n’avons cependant aucune preuve de ses dires.