Coronavirus : l’hôpital de Saint-Lô suspend la vaccination AstraZeneca sur des soignants après des malaises

Par Epoch Times avec AFP
11 février 2021 18:46 Mis à jour: 12 février 2021 12:38

Fortes fièvres et nausées pour certains professionnels de santé vaccinés dans l’établissement.

Le jeudi 11 février, l’hôpital Mémorial de Saint-Lô dans la Manche a suspendu la vaccination de ses professionnels de santé lancée la veille, en raison de nombreux effets secondaires du vaccin AstraZeneca contre le covid-19 sur des membres du personnel soignant qui souffrent de fortes fièvres et nausées.

« La raison de la suspension, c’est qu’on a vacciné une cinquantaine de personnes hier (mercredi) et qu’on a une proportion de personnes qui n’était pas bien aujourd’hui, qui avait des symptômes du type fièvre et nausée. Cela nous met en difficulté quand on a des équipes entières qui sont vaccinées le même jour et qu’on a 15% de l’équipe qui a des symptômes post-vaccin », a indiqué la chargée de communication de l’hôpital, Mélanie Cotigny.

« Une dizaine » de professionnels sur cinquante 

« Une dizaine » de professionnels sur la cinquantaine vaccinée ont présenté ce type de symptômes, a-t-elle précisé. « On a repris l’intégralité de nos plannings pour pouvoir mieux disperser la vaccination entre services et on devrait reprendre avant le week-end je pense », a ajouté Mme Cotigny. « Par exemple on avait vacciné tous nos kinés et du coup on n’avait que la moitié de l’équipe aujourd’hui », a-t-elle indiqué, en précisant que la proportion de personnes vaccinées ayant des symptômes « ne se répartit pas forcément de la même façon » d’un service à l’autre.

Fièvre élevée, courbatures, maux de tête

Pour le vaccin AstraZeneca destiné au moins de 65 ans, l’Agence du médicament (ANSM) relève « un signal potentiel » avec 149 déclarations de syndrome grippaux, souvent de forte intensité (fièvre élevée, courbatures, maux de tête), touchant pour la plupart des professionnels de santé d’âge moyen de 34 ans, parmi les quelque 10 000 personnes vaccinées entre le 6 et le 10 février. « Ces effets indésirables sont connus et décrits avec les vaccins », indique l’ANSM.

« Les établissements de santé sont informés de ce signal potentiel » et pour « limiter le risque » de perturbation du fonctionnement des services de soin, il est recommandé de vacciner de façon échelonnée le personnel d’un même service, indique l’agence sanitaire en recommandant, si besoin, de privilégier l’utilisation du paracétamol à la dose la plus faible et le moins longtemps possible.

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