Grâce à Colette et Jean, deux passionnés de danse, le bal de l’Éden à La Roche-Vanneau (Côte-d’Or) est de nouveau opérationnel, depuis ce dimanche 11 juillet.
« On y est attachés parce que c’est là qu’on s’est rencontrés », explique à France 3 Bourgogne-Franche-Comté Colette, en parlant du bal de l’Éden (anciennement le Bal Lazare), qu’elle et son conjoint Jean ont sauvé d’une mort certaine. Ce dimanche 11 juillet, cet ancien bal monté itinérant – qui a finalement posé ses valises à La Roche-Vanneau – a donc repris du service avec de nombreux participants.
Le rachat de ce bal, une évidence !
Et si Colette et Jean, âgés de 83 et 72 ans, ont racheté ce lieu à son ancienne propriétaire il y a un an, c’est aussi parce que tous deux sont adeptes de danse. Depuis 21 ans, date de leur rencontre, ils s’adonnent à cette passion et ne voulaient pas se retrouver sans lieu pour danser, l’Éden étant le dernier dancing qui subsiste dans la région.
Alors, « quand la propriétaire nous a dit qu’elle voulait vendre le bal, on s’est dit que les gens qu’on connaît n’auraient plus d’endroit où aller danser. Et nous non plus, d’ailleurs. Alors on a acheté », indique encore Colette, comme une évidence.
Côte-d’Or : à 80 ans, ils rachètent le bal dans lequel ils se sont rencontrés 20 ans plus tôt https://t.co/pgBg0d2JLI
— France 3 Bourgogne (@F3Bourgogne) July 12, 2021
« Pourvu qu’on rentre dans notre budget, c’est tout ce qu’il nous faut »
« C’est pour les copains qu’on a racheté ça », ajoute Jean, quelque peu inquiet de la rentabilité de l’affaire. « Ça faisait longtemps qu’on attendait ça, mais ça me faisait un peu de souci quand même, parce que je n’étais pas sûr de mon coup », reconnaît-il, rassuré tout de même car ce dimanche, « il y a pas mal de monde ». La piste de danse est effectivement bien remplie, la jauge de 75 % étant toutefois de rigueur, en raison des restrictions sanitaires imposées par le gouvernement.
Jean, préposé à la buvette de l’établissement, reste néanmoins prudent et déclare ne pas « s’attendre à des miracles ». « Pourvu qu’on rentre dans notre budget, c’est tout ce qu’il nous faut », espère le nouveau propriétaire, ajoutant : « Si on a 100-110 personnes, c’est très bien. »
Quant à Colette, elle gère les entrées et se sent comme un poisson dans l’eau, revigorée de voir tous ces gens qu’elle connaît, des amis en somme. « Je peux aller vers tout le monde, c’est pour ça que je me sens bien ici ! » confie-t-elle à France 3.
Et pour apporter leur touche personnelle, Colette et Jean avaient fait au préalable quelques travaux, notamment un changement de décor au niveau de la salle de danse. Le lieu a, pour le bonheur de tous, repris vie alors qu’il était menacé de fermeture définitive. Les amis du couple pourront s’y retrouver tous les dimanches s’ils le souhaitent, Colette et Jean ayant organisé ainsi leur planning à compter de la fin du mois d’août.
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