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Coup de filet anti stupéfiants en Seine-Maritime : la maire de Canteleu placée en garde à vue

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Policiers du RAID.

Photo: : LUCAS BARIOULET/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Un coup de filet dans une affaire de stupéfiants a conduit ce vendredi matin à l’interpellation de onze personnes en région parisienne et à Rouen, dont la maire socialiste de Canteleu en Seine-Maritime.
Le procureur de la République de Rouen, Frédéric Teillet, a confirmé cette vague d’interpellations, précisant que « cette opération s’est déroulée sur commission rogatoire d’un magistrat instructeur du tribunal judiciaire de Bobigny », en Seine-Saint-Denis.

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Placée en garde à vue
Dans le cadre d’une vaste opération menée notamment par des policiers du RAID, la maire de Canteleu Mélanie Boulanger a été interpellée avec dix autres personnes. L’élue a été placée en garde à vue dans le cadre d’une enquête menée pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, selon une source policière.
Âgée de 44 ans, Mme Boulanger qui a été à la tête de la liste Parti socialiste- Europe Écologie Les Verts (PS-EELV) aux dernières élections régionales, est maire de Canteleu depuis 2014. Elle est également vice-présidente de la métropole Rouen Normandie en charge de la jeunesse, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Des « armes à feu et 375.000 euros »
Dans un communiqué en soirée, le procureur de la République de Bobigny Éric Mathais a précisé que 19 personnes au total ont été interpellées, quinze en Seine-Maritime et quatre en Seine-Saint-Denis.
Le procureur de Bobigny n’a pas confirmé ni démenti l’interpellation de Mélanie Boulanger, mais précise que des perquisitions réalisées vendredi « ont permis de saisir 15 kg d’héroïne, 25 kg de produit de coupe, des armes à feu et la somme de 375.000 euros ».
Une source proche du dossier a évoqué des « armes de guerre », des mini pistolets mitrailleurs Uzi.
Les interpellations ont été réalisées par le service départemental de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis (SDPJ 93), saisi des investigations, ainsi que par la service de sûreté départementale de la DDSP de Seine-Maritime, selon Éric Mathais.
Le procureur souligne que « les gardes à vue toujours en cours et pouvant aller jusqu’à 96 heures, sont susceptibles d’être prolongées ». « Le juge d’instruction décidera à l’issue des suites à donner pour chaque personne », a rappelé Éric Mathais.
 
 

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