Covid-19 : les retards de diagnostic sur le cancer pourrait tuer jusqu’à 6.000 personnes de plus

Par Epoch Times avec AFP
8 décembre 2020 05:00 Mis à jour: 8 décembre 2020 17:30

L’étude de la fédération Unicancer pointe les retards tragiques du nombre de cancers non diagnostiqués lors du premier confinement.

Les retards de prise en charge des patients atteints de cancer lors de la première vague du virus chinois « se traduiront par un excès de décès de 1000 à 6000 patients dans les années à venir », estime ce mardi la fédération Unicancer.

« Une réduction de 6,8% des patients pris en charge au cours des sept premiers mois de 2020 par rapport à 2019 a été observée, contre une augmentation annuelle de 4% les années précédentes », indique cet organisme, qui réunit les 18 centres français de lutte contre le cancer (CLCC), des établissements privés à but non lucratif qui traitent un quart des patients atteints de cancer en France.

Le Covid-19 s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre 2019. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.

Retards de diagnostic

« Cette réduction a atteint 21% en avril et mai » et « n’a été observée que pour les patients nouvellement diagnostiqués » et non pour les patients déjà suivis pour un cancer, précise l’étude, qui sera présentée mardi lors d’une conférence de presse mais n’a pas encore été publiée dans une revue scientifique. Pour l’ensemble des hôpitaux de France, la baisse du nombre de patients cancéreux pris en charge entre janvier et août atteint même 23,3% par rapport à l’année précédente, selon le système national des données de santé.

Les auteurs de l’article se sont ensuite appuyés sur une estimation du « risque relatif » que représente chaque mois de retard au diagnostic et au traitement pour le pronostic des patients, calculé dans une étude parue le 4 novembre dans la revue médicale BMJ. Ils en concluent que, dans une hypothèse optimiste, si les retards de diagnostic sont de l’ordre de 6,8%, comme observé dans le réseau Unicancer, un millier de décès supplémentaires seraient comptabilisés dans les prochaines années.

Cancer du sein, poumon et du côlon visés

Particulièrement concernés par ces retards, sont le cancer du sein, ceux du poumon et du côlon. « On parle beaucoup des patients qui n’auraient pas consulté d’eux-mêmes, mais il ne faut pas oublier une autre réalité, ceux qui voulaient mais n’ont pas pu ! », déplore le professeur Blay auprès du Parisien.

« Dans beaucoup d’endroits ce printemps, y compris ceux qui n’étaient pas très impactés par le virus, les dépistages se sont arrêtés, les cabinets de radiologie en ville ont fermé », explique également Catherine Cerisey, qui rajoute : « Cela doit nous interroger sur la démocratie sanitaire en temps de crise, elle a reculé pendant le Covid, les patients doivent de nouveau être entendus ».

Un impact différent pour la deuxième vague 

En revanche, si le chiffre réel est plus proche des 23,3% annoncés au niveau national, « le bilan de décès supplémentaires pourrait atteindre 5791 ». Par ailleurs, cette estimation ne tient pas compte de l’éventuel impact de la deuxième vague de Covid-19. Toutefois, « on n’est pas du tout dans la même situation au deuxième confinement qu’au premier, les patients viennent », a indiqué Jean-Yves Blay, président d’Unicancer.

Ces estimations sont importantes car l’impact dans les statistiques des nouveaux diagnostics, des rechutes et des décès par cancer ne se verra que « sur le long terme », a-t-il souligné. Chaque année, 382 000 nouveaux cas de cancer sont détectés en France métropolitaine et 157 400 décès par cancer sont recensés.

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