Logo Epoch Times

Des milliers de petites étoiles jaunes retrouvées sur les plages finistériennes : de quoi s’agit-il ?

top-article-image

Des petites étoiles jaunes ont été retrouvées sur les plages du Finistère.

Photo: Capture d’écran compte Facebook Beach plastic .bretagne

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 3 Min.

Sur plusieurs plages finistériennes, des petites étoiles jaunes ont fait leur apparition depuis quelques semaines. Mais de quoi s’agit-il au juste ?
Appelées « Green Powerchips », ces petites étoiles de couleur jaune ne sont pas plus grosses qu’un ongle. On en a retrouvé sur de nombreuses plages du Finistère, notamment sur les communes de Plouzané, Plougonvelin, Brest, Locmaria-Plouzané, Plouarzel et Ploumoguer, indique Vigipol sur son site.
Plusieurs associations se mobilisent
Plusieurs associations, notamment la fondation Surfrider – qui agit pour la préservation de l’Océan – et l’association Ar Viltansou – qui promeut la protection de l’environnement en organisant des nettoyages du littoral de la mer – alertent sur la présence de ces Green Powerchips sur les plages.
Depuis le 30 novembre dernier, de nombreux bénévoles se mobilisent pour enlever ces polluants et des milliers de Powerchips ont ainsi été collectés. De même, le collectif Beach plastic Bretagne en aurait découvert plusieurs centaines, ainsi qu’il le précise sur son compte Facebook.
Une menace durable pour les écosystèmes marins et côtiers
« Les Green Powerchips sont utilisés comme supports pour la colonisation de micro-organismes dans les biodigesteurs mobiles, installés à bord de certains navires pour traiter les déchets organiques », explique Vigipol. Toutefois, selon les récentes analyses du Cedre (Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux), la présence de ces Powerchips sur les navires reste encore à déterminer
Les analyses du Cedre indiquent encore que ces Powerchips, qui sont composés de polyéthylène (matière plastique), sont persistant dans le milieu naturel, ce qui représente une menace durable pour les écosystèmes marins et côtiers.
Un ramassage compliqué
Surfrider invite l’ensemble des acteurs – collectivités, associations et citoyens – à se mobiliser afin de « recenser ces arrivages afin de mieux connaître cette pollution ». En outre, elle demande aux habitants de signaler toute présence de ces Powerchips auprès de Surfrider et Vigipol.
Néanmoins, le ramassage de ces petits déchets pose également un problème, du fait qu’ils se retrouvent mêlés à la laisse de mer, composée d’éléments naturels tels que des algues et des coquillages. « Cela complique leur collecte car retirer la laisse de mer fragilise l’écosystème des plages et peut favoriser leur érosion. Cependant, laisser ces déchets dans le milieu n’est pas une solution satisfaisante », pointe enfin Vigipol.