Des Rouennais se mobilisent pour sauver la statue de Napoléon, un collectif lance une pétition

Par Emmanuelle Bourdy
18 septembre 2020 14:51 Mis à jour: 18 septembre 2020 14:54

Le nouveau maire PS de Rouen, ne souhaitant pas remettre la statue de Napoléon place du général de Gaulle une fois qu’elle serait rénovée, avait proposé d’ouvrir une consultation citoyenne afin de déterminer quelle statue remplacerait la figure de Bonaparte. Cette décision a entraîné une vague de protestations, notamment parmi les étudiants, qui veulent conserver leur statue. Une organisation étudiante de la ville a d’ailleurs lancé une pétition.

Le 2 juillet 2020 avait lieu le déboulonnage de la monumentale statue de Napoléon 1er sur son cheval, située place du général de Gaulle à Rouen (Seine-Maritime), en vue d’une rénovation. L’UNI (Union Nationale Inter-universitaire) a manifesté son mécontentement face à la décision du maire de Rouen de remplacer la statue de Napoléon. En effet, le nouveau maire PS, Nicolas Mayer-Rossignol, avait proposé de remplacer la statue de Napoléon – présente sur le place depuis 1865 – par une figure féminine. Le collectif a donc lancé une pétition, « pour le retour de la statue de Napoléon devant la mairie de Rouen », rapporte Valeurs actuelles.

Ces étudiants – qui considèrent Napoléon comme une « des plus grandes figures de notre Histoire » – sont extrêmement fiers de « l’héritage passé laissé par Napoléon ». Ils déplorent qu’ « une fois de plus, la gauche et son alliance verte-rose-rouge participe à la déconstruction de notre Histoire. N’oublions pas que Napoléon est à l’origine de la création du Code civil, des lycées des universités, de l’Arc de Triomphe ou encore de la simple numérotation de nos rues ». « Ce monument a résisté à deux guerres mondiales, il résistera au socialisme ! » est-il indiqué dans le tweet du collectif.

Aux côtés de ce collectif se tient le directeur de la Fondation Napoléon Thierry Lentz, signataire de la pétition parmi les 500 déjà recueillies. Dans les colonnes du Parisien, l’historien a exprimé son désarroi. Selon lui, « on n’enlève pas un simple morceau de bronze, mais on pratique ce que l’on peut appeler de la destruction mémorielle. Alors qu’à mon sens, on ne peut pas bâtir un avenir sur une négation du passé ou en racontant n’importe quoi. Là, c’est à cela que nous assistons à Rouen ».

Thierry Lentz déplore que ce qu’il nomme un « phénomène de mode » ne soit qu’un prétexte pour « aller dans le sens de néoféministes ou des racialistes ». Il se désole également du comportement de certains maires, qui n’hésitent pas à s’en prendre à certaines institutions telles que le Tour de France ou le sapin de Noël. Il souligne à ce propos : « Dans une ville, c’est le sapin de Noël qu’on ne veut plus installer. Dans une autre, c’est le Tour de France que l’on critique. »

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