Vanessa Lauriola, une créatrice de mode, a lancé un appel à témoins via ses réseaux sociaux, après s’être fait dérober une valise, le 22 mai dernier dans un TGV. Dans celle-ci se trouvait une collection de corsets de grande valeur. Elle estime son préjudice à 40.000 euros.
Désespérée, la créatrice de mode girondine affirme s’être fait voler plus d’une décennie de création artisanale. Les faits se sont déroulés jeudi dernier dans un TGV reliant Bordeaux et Paris, alors que la jeune femme se rendait à un évènement dans la capitale, comme le rapporte Le Parisien.
Une quinzaine d’années de travail
Vanessa Lauriola, qui créé chaque année entre 15 et 20 corsets, a déposé plainte et lancé un appel à témoin sur Instagram pour tenter de retrouver la valise violette qu’on lui a dérobée ce 22 mai. Contenant une trentaine de corsets, celle-ci avait été posée dans l’espace bagage du TGV. C’est en arrivant au terminus, en gare Montparnasse, que la jeune femme a réalisé la disparition de son bagage.
Sur le coup, elle a tenté de savoir si l’un des voyageurs avait été témoin du vol. L’un d’eux a expliqué avoir vu une personne descendre du train avec cette valise violette, entre Bordeaux et Poitiers.
« On m’a très certainement volé ma valise sans savoir qu’il y avait des corsets à l’intérieur », a-t-elle indiqué dans une story Instagram, comme le relaye encore le quotidien francilien. Parmi les pièces dérobées figuraient un corset orné de cristaux Swarovski et un autre confectionné en cuir de raisin. De nombreuses cartes de visite, portant son nom et son numéro de téléphone, se trouvaient également dans le bagage. Vanessa Lauriola considère qu’on lui a dérobé une quinzaine d’années de travail en tant que créatrice de corsets, pour un préjudice estimé à 40.000 euros.
Surveiller Vinted ou Le Bon Coin
La créatrice se rendait à Paris pour y exposer ses créations dans le cadre du festival Cabariel Burlesque. Elle a déposé plainte et précise, ce mardi dans une nouvelle publication, que la police devrait pouvoir consulter les images de vidéosurveillance des quais de gare.
Elle conseille à ceux qui souhaiteraient la soutenir de rester vigilants en surveillant les plateformes de revente tels que Vinted ou Le Bon Coin, les invitants à la prévenir s’ils repèrent l’un de ses corsets.
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