Des scientifiques du laboratoire P4 de Wuhan ont été atteints d’une maladie semblable au Covid-19 à l’automne 2019, selon le ministère des Affaires étrangères américain

Par Ivan Pentchoukov
18 janvier 2021 14:46 Mis à jour: 4 mai 2021 21:10

Plusieurs chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan sont tombés malades avec des symptômes similaires à ceux causés par le virus du PCC* à l’automne 2019, ce qui contredit les affirmations d’un chercheur principal de l’institut qui a déclaré qu’il n’y avait pas d’infections parmi le personnel scientifique.

Cette révélation fait partie d’une fiche d’information publiée par le ministère des Affaires étrangères américain le 15 janvier dernier, qui prouve d’autant plus qu’auparavant que le Parti communiste chinois a dissimulé l’origine du virus du PCC, communément appelé le nouveau coronavirus.

Le 21 décembre 2019, le Centre chinois de contrôle des maladies a signalé un groupe de cas de pneumonie d’origine inconnue. Mais des mois plus tard, de nouvelles preuves sont apparues, suggérant que les autorités chinoises avaient déjà connaissance du premier cas de virus du PCC en date du 17 novembre. Le gouvernement américain n’a reçu l’information sur le virus que le 30 décembre, par une notification du Bureau économique et culturel de Taïwan.

On sait peu de choses sur les premiers patients qui ont attrapé le virus, et le PCC n’a jamais admis qu’il y avait un lien avec l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) situé non loin du marché des fruits de mer, qui était initialement censé être à l’origine de l’épidémie.

« Le gouvernement américain a des raisons de croire que plusieurs chercheurs du WIV sont tombés malades à l’automne 2019, avant le premier cas identifié de l’épidémie, avec des symptômes correspondant à la fois au Covid-19 et à des maladies courantes », peut-on lire dans la fiche d’information du ministère des Affaires étrangères. « Cela soulève des questions sur la crédibilité de l’affirmation publique de Shi Zhengli, chercheur principal de la WIV, selon laquelle il n’y aurait eu aucune infection par le SRAS-CoV-2 ou par des virus liés au SRAS parmi le personnel et les étudiants de la WIV. »

Le ministère des Affaires étrangères a souligné que les épidémies virales accidentelles ne sont pas nouvelles en Chine, notamment l’épidémie de SRAS de 2004 à Pékin, qui a pris naissance dans un laboratoire. Le Ministère a ajouté que toute enquête sérieuse sur les origines de l’épidémie doit inclure des entretiens avec les chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan qui sont tombés malades à l’automne 2019.

« Le PCC a empêché les journalistes indépendants, les enquêteurs et les autorités sanitaires mondiales d’interviewer les chercheurs du WIV, y compris ceux qui étaient malades à l’automne 2019. Toute enquête crédible sur l’origine du virus doit inclure des entretiens avec ces chercheurs et un compte-rendu complet de leur maladie, qui n’a jamais été signalée auparavant », selon le document.

Le ministère des Affaires étrangères affirme que l’Institut de virologie de Wuhan menait des recherches sur des virus similaires au virus du PCC dès 2016. Le régime a gardé secrètes ces recherches, et le ministère des Affaires étrangères exige la transparence.

« Les enquêteurs de l’OMS doivent avoir accès aux dossiers des travaux de la WIV sur les coronavirus des chauves-souris et autres avant l’apparition du Covid-19. Dans le cadre d’une enquête approfondie, ils doivent avoir un compte rendu complet des raisons pour lesquelles la WIV a modifié puis supprimé les enregistrements en ligne de ses travaux sur le RaTG13 et d’autres virus », peut-on lire.

L’Institut de virologie de Wuhan, bien qu’il prétende être une institution civile, a travaillé sur des projets secrets avec l’armée chinoise, y compris des expériences classifiées sur des animaux  depuis au moins le début de 2017, ont appris les États-Unis.

« Les États-Unis et les autres donateurs qui ont financé ou collaboré à la recherche civile au WIV ont le droit et l’obligation de déterminer si une partie de nos fonds de recherche a été détournée vers des projets militaires secrets de l’armée chinoise au WIV », a déclaré le Ministère.

Le régime communiste chinois a mis plus de deux mois à alerter le monde sur l’apparition du virus du PCC. Le régime a appris l’existence d’une transmission interhumaine à la fin de 2019, mais n’en a pas informé le monde avant le 20 janvier.

* Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie Covid-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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