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Cessez-le-feu gazaDonald Trump affirme que le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas demeure en vigueur après des frappes à Gaza
Le président Donald Trump a déclaré, le 19 octobre, que le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza restait en vigueur, malgré des frappes récentes de l’armée israélienne en réponse à des violations présumées de l’accord de paix conduit par les États-Unis et imputées au Hamas.

Le président Donald Trump s’adresse à la presse à bord d’Air Force One le 19 oct. 2025.
Photo: Alex Wong/Getty Images
« Oui, il l’est », a répondu le président, interrogé par un journaliste à bord d’Air Force One sur le maintien du cessez-le-feu.
Trump a décrit un Hamas « plutôt remuant » à la suite de récents tirs à Gaza, tout en estimant que les violations alléguées seraient le fait de « quelques éléments rebelles », et non de la direction du groupe terroriste.
« Quoi qu’il en soit, la situation sera traitée comme il se doit. Elle sera traitée avec fermeté, mais correctement », a-t-il ajouté.
Interrogé pour savoir s’il jugeait justifiées les frappes israéliennes sur Gaza en pleine trêve, Trump a répondu : « Je reviendrai vers vous à ce sujet », précisant que la situation était actuellement « à l’examen ».
Tsahal a indiqué avoir entamé une « reprise de l’application du cessez-le-feu » et s’est engagée à respecter les termes de l’accord conclu avec le Hamas, tout en promettant de « répondre avec fermeté » à toute violation par le groupe terroriste et d’agir en légitime défense.
L’armée israélienne a indiqué plus tôt que le Hamas avait violé le cessez-le-feu en tirant un missile antichar sur des unités de Tsahal opérant dans le secteur de Rafah, une attaque ayant coûté la vie à deux soldats israéliens.
En riposte, l’armée israélienne a mené des frappes contre des « dépôts d’armes, postes de tir et cellules terroristes » du Hamas, ainsi que contre une infrastructure souterraine soupçonnée d’avoir servi à préparer des attaques contre Israël.
S’exprimant devant la presse le 19 octobre, le vice-président JD Vance a estimé que la trêve entre Israël et le Hamas connaîtrait inévitablement des « à-coups ». L’accord de paix est entré en vigueur le 10 octobre.
« Écoutez, cela va être complexe. Dans le meilleur des cas — si cet accord aboutit réellement à une paix durable à long terme, comme le président et moi l’espérons —, il y aura des à-coups », a déclaré M. Vance.
« Le Hamas tirera sur Israël. Israël devra répliquer », a-t-il poursuivi. « Mais nous pensons que c’est ce qui offre la meilleure chance d’une paix durable. Même ainsi, il y aura des hauts et des bas, et il nous faudra suivre la situation de près. »
Le département d’État américain a publié, le 18 octobre, un avis mettant en garde contre des « informations crédibles » selon lesquelles le Hamas préparerait une attaque imminente contre des civils palestiniens, en violation de l’accord de paix.
Le département a averti le Hamas de possibles mesures si le groupe terroriste mettait à exécution son « attaque planifiée contre des civils palestiniens » et violait l’accord de cessez-le-feu.
« Les garants exigent que le Hamas respecte ses obligations au titre des termes du cessez-le-feu », précise le texte. « Les États-Unis et les autres garants demeurent résolus à assurer la sécurité des civils, à maintenir le calme sur le terrain et à promouvoir la paix et la prospérité pour les habitants de Gaza et l’ensemble de la région. »
L’avertissement est intervenu sur fond de violences et d’échanges de tirs à Gaza entre le Hamas et des factions rivales. Le Hamas a rejeté, le 19 octobre, la déclaration du département d’État, qualifiant ces allégations de mensongères.
Avec les contributions de Jacob Burg, Melanie Sun et Joseph Lord.

Aldgra Fredly est une rédactrice indépendante qui couvre l'actualité des États-Unis et de la région Asie-Pacifique pour le journal Epoch Times.
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