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plus-iconAsile aux États-Unis 

Donald Trump annonce que la suspension des décisions d’asile sera maintenue « pour longtemps »

« Nous ne voulons pas de ces personnes. Nous avons déjà assez de problèmes », a déclaré le président Donald Trump aux journalistes.

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Des demandeurs d’asile écoutent les agents du HCR à l’entrée de la Commission d’aide aux réfugiés du Mexique et des bureaux du HCR à Tijuana, État de Basse-Californie, Mexique, le 24 janvier 2025.

Photo: Guillermo Arias/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Le président Donald Trump a annoncé, le 30 novembre, que le gel des décisions d’asile, imposé à la suite de la fusillade ayant visé deux membres de la Garde nationale à Washington, devrait rester en vigueur pour une durée indéterminée.
Cette déclaration intervient après que Joseph B. Edlow, directeur de l’US Citizenship and Immigration Services (les Services de citoyenneté et d’immigration des États-Unis, ndlr), a annoncé que l’agence suspendait toutes les décisions d’asile jusqu’à ce que « chaque ressortissant étranger fasse l’objet de vérifications et de contrôles approfondis ».
Interrogé sur la durée prévue de cette suspension, Donald Trump a indiqué que la mesure ne comportait « aucune limite dans le temps » et pourrait être prolongée « pour longtemps ».
« Nous ne voulons pas de ces personnes. Nous avons déjà suffisamment de problèmes », a-t-il insisté à bord d’Air Force One.
Trump a précisé qu’il faisait référence à des « personnes venant de pays qui ne sont pas amicaux envers nous » ou de « pays eux-mêmes hors de contrôle », citant notamment la Somalie.
Interrogé sur l’existence d’une liste de pays dont les ressortissants seraient visés par ces restrictions, il a évoqué les 19 nations désignées par son administration comme « pays préoccupants ».
« Je ne pense pas qu’ils soient tous du tiers-monde, mais dans bien des cas, oui. Ce ne sont pas de bons pays. Ce sont des pays avec un très haut niveau de criminalité », a-t-il ajouté. « Et franchement, nous n’avons pas besoin que leurs citoyens viennent ici nous dire ce que nous devons faire. »
L’US Citizenship and Immigration Services a annoncé la suspension après avoir cessé l’examen de toutes les demandes d’immigration liées à des ressortissants afghans, le temps de réévaluer les procédures de sécurité et de contrôle.
Pour qu’un immigrant soit éligible à l’asile, il doit « craindre d’être persécuté en raison de sa race, sa religion, sa nationalité, ses opinions politiques, ou son appartenance à un certain groupe social », selon le Refugee Council USA.
Cette décision fait suite à la fusillade du 26 novembre, au cours de laquelle deux membres de la Garde nationale, l’un tué, l’autre grièvement blessé, ont été pris pour cible près de la Maison-Blanche. Les autorités affirment que l’assaillant est un ressortissant afghan entré aux États-Unis en septembre 2021 dans le cadre de l’opération « Allies Welcome », programme de réinstallation initié à l’ère Biden après le retrait américain d’Afghanistan.
Trump a qualifié cette attaque « d’acte de haine » et plaidé pour « une suspension permanente de la migration en provenance de tous les pays du tiers-monde » afin de permettre au système américain de se relever.
Le 27 novembre, il a annoncé que son administration suspendrait toutes les aides et subventions fédérales aux non-citoyens, déchoirait de leur nationalité les immigrants portant atteinte à la tranquillité publique, et expulserait tout étranger jugé « à charge publique, représentant un risque sécuritaire ou incompatible avec la civilisation occidentale ».
« Ces objectifs seront poursuivis dans le but de réduire significativement la présence de populations illégales et perturbatrices, y compris celles admises grâce à un processus d’approbation illégal par signature automatique », a-t-il écrit sur Truth Social. « Seule une REMIGRATION totale pourra corriger cette situation. »
Jacki Thrapp a contribué à la rédaction de cet article.