Donald Trump : les dirigeants européens se rendront cette semaine aux États-Unis pour discuter de la guerre qui oppose la Russie à l’Ukraine

Le président Donald Trump monte à bord d'Air Force One à la base interarmées d'Andrews, dans le Maryland, le 7 septembre 2025.
Photo: Kevin Dietsch/Getty Images
Le président Donald Trump a annoncé dimanche que les dirigeants européens retourneraient aux États-Unis dans les prochains jours pour discuter des efforts en cours de l’administration pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
S’adressant aux journalistes à la base interarmées Andrews après une brève visite à New York, M. Trump a déclaré que des dirigeants se rendraient à la Maison-Blanche « individuellement » pour le rencontrer. Il n’a pas précisé qui serait présent, mais a suggéré que les rencontres se tiendraient lundi et mardi.
En discutant du conflit russo-ukrainien en cours, M. Trump a déclaré qu’il n’était « pas content » de l’état actuel des négociations, de la Russie ou de « tout ce qui a trait à cette guerre ».
« Je ne suis pas content. Je ne suis pas content de la situation dans son ensemble », a-t-il déclaré. Il a ajouté que les deux pays d’Europe de l’Est perdaient, « entre l’Ukraine et la Russie, 7000 soldats chaque semaine. C’est un terrible gâchis d’humanité. Alors non, je ne suis pas ravi de ce qui se passe. »
La recherche d’une fin au conflit – qui a commencé avec l’invasion de la péninsule de Crimée par la Russie en 2014 et s’est intensifié après l’invasion de l’Ukraine continentale par la Russie en février 2022 – était un pilier de la campagne de M. Trump en 2024.
S’adressant aux journalistes, M. Trump s’est dit confiant que le conflit « va être réglé ».
Depuis son premier mandat, M. Trump s’est efforcé de négocier des résolutions pacifiques aux conflits internationaux. Il a admis avoir pensé que le conflit en Europe de l’Est « aurait peut-être été le plus facile à régler de tous. Mais avec la guerre, on ne sait jamais ce qui va se passer ».
Néanmoins, M. Trump a réitéré : « Je pense que nous allons régler cette question. »
Tout au long du mois d’août, M. Trump a intensifié ses efforts pour mettre fin au conflit.
Le 16 août, M. Trump a rencontré le président russe Vladimir Poutine en Alaska pour discuter de la fin du conflit.
Bien que M. Poutine ait annoncé certains grands domaines d’accord entre les deux superpuissances, aucun accord officiel n’a été conclu.
« Il n’y aura pas d’accord tant qu’il n’y aura pas d’accord », avait déclaré Trump à l’époque. Il avait ajouté : « Nous n’y sommes pas parvenus, mais nous avons de très bonnes chances d’y parvenir. »
Les deux dirigeants n’ont pas évoqué de cessez-le-feu ni d’autres éléments clés des négociations, tels que des garanties de sécurité pour l’Ukraine ou de nouvelles sanctions américaines contre la Russie et ses partisans.
Interrogé plus tard sur les points clés sur lesquels les deux parties étaient en désaccord, M. Trump a refusé de le dire.
Quelques jours plus tard, M. Trump a accueilli le président ukrainien Volodymyr Zelensky et un contingent d’autres dirigeants européens à la Maison-Blanche.
À l’époque, M. Zelensky avait déclaré que l’Ukraine était prête à mettre fin à la guerre et souhaitait une rencontre en face à face avec M. Poutine.
Il a souligné que de telles réunions sont le seul moyen d’avancer sur les « questions complexes et douloureuses » que les discussions impliqueront.

Joseph Lord est journaliste pour Epoch Times, il couvre le Congrès américain.
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