Doubs – Un sexagénaire invalide violemment agressé pendant qu’il promenait son chien : « Comment peut-on infliger ça à quelqu’un ? »

Par Paul Tourège
25 novembre 2019 17:07 Mis à jour: 26 novembre 2019 08:32

La victime avait l’habitude de promener son animal de compagnie chaque matin dans les rues de la ville.

Les faits ont eu lieu le 17 novembre à Vercel-Villedieu-le-Camp, une commune d’environ 1500 habitants située à une trentaine de kilomètres à l’est de Besançon.

Vers 7h30, un homme de 61 ans promène son chien dans les rues quasi désertes de la ville. Un trajet qu’il effectue de manière quotidienne avec son animal de compagnie.

Mais au bout de quelques minutes, un jeune homme de 29 ans le hèle : « T’as rien à faire ici, dégage avec ton chien ! »

Le propriétaire du chien connaît le jeune homme qui l’a déjà injurié le mois précédent pendant qu’il sortait son animal. Il poursuit sa route sans se préoccuper de lui.

Mais ce jour-là, le jeune homme se montre particulièrement véhément. Il rattrape le promeneur et lui saute dessus avant de le rouer de coups au visage.

La victime encaisse en se protégeant comme elle le peut avant que son agresseur finisse par quitter les lieux.

« Mon mari est revenu à la maison en titubant, le visage tuméfié », a expliqué son épouse dans les colonnes de L’Est Républicain.

Transporté aux urgences, le sexagénaire « souffre d’un traumatisme crânien, d’une plaie à l’arcade et surtout d’une hémorragie à l’œil », rapportent les journalistes du quotidien régional.

Le médecin qui a examiné la victime lui a délivré une Interruption temporaire de travail de (ITT) de 15 jours.

« On se sent totalement démunis »

Le sexagénaire a porté plainte auprès des gendarmes qui ont ouvert une enquête. Depuis l’agression, lui et sa femme vivent la peur au ventre et ne trouvent plus le sommeil.

Souffrant d’une grave dépression, l’homme ayant été agressé est invalide depuis une vingtaine d’années. Au-delà des souffrances physiques liées à la violente agression dont il a été la cible, ce sont les sévices psychologiques qui le minent désormais.

« Les gendarmes nous ont demandé de ne pas retourner dans cette rue. Mais on se sent totalement démunis. Comment peut-on infliger ça à quelqu’un ? », conclut l’épouse de la victime.

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