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En cas de dissolution, les Écologistes assurent être « prêts »

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Photo: JEAN-FRANCOIS MONIER/AFP via Getty Images

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Les Écologistes se disent lundi, à quelques heures de la chute annoncée de François Bayrou, « prêts » en cas de nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron et appellent une nouvelle fois, dans ce cas de figure, « toutes les forces de gauche » à se réunir. 
« Les Écologistes ont réuni hier leurs secrétaires régionaux pour se préparer à tout, y compris à l’hypothèse d’une dissolution rapide ce soir. Ce n’est pas le scénario le plus probable mais s’il arrive, nous seront prêts à désigner des candidatures sur l’ensemble des circonscriptions tout en enclenchant des discussions avec nos partenaires », écrit Marine Tondelier dans un communiqué publié pendant que la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, était reçue à l’Élysée par le président de la République.

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« Gouverner c’est prévoir. Si une dissolution devait survenir à plus ou moins brève échéance, nous souhaitons qu’une discussion s’engage avec toutes les forces de gauche et écologistes. C’est ce que nous avons fait l’année dernière dans un sursaut collectif car le risque d’arrivée de la droite patriote à Matignon semblait imminent », poursuit Marine Tondelier, fervente partisane de l’union à gauche, mise à mal par les tensions entre La France insoumise et le Parti socialiste.
« Accords défensifs »
En cas de dissolution, les deux partis n’envisagent plus une alliance électorale comme la Nupes en 2022 ou le Nouveau Front populaire en 2024 pour des législatives anticipées, mais des « accords défensifs » ou des désistements dans certaines circonscriptions en cas de risque de victoire du RN.
Avec la chute attendue du gouvernement de François Bayrou dans la soirée, tous les regards sont tournés vers Emmanuel Macron, de nouveau à la recherche d’un Premier ministre, le troisième depuis qu’aucune majorité ne s’est dégagée à l’Assemblée nationale après la dissolution, en juin 2024.