Essonne : ils agressent sexuellement deux jeunes filles dans une base de loisirs et sont roués de coups par les baigneurs

Par Paul Tourège
24 juillet 2019 19:28 Mis à jour: 24 juillet 2019 19:28

Dimanche après-midi, deux individus ont été passés à tabac après avoir agressé sexuellement deux mineures dans la base de loisirs du Port-aux-Cerises de Draveil.

Les faits ont eu lieu vers 16 heures le 21 juillet. Selon Le Parisien, deux hommes de nationalité moldave âgés d’une trentaine d’années auraient « faits subir des attouchements sexuels » à deux adolescentes en train de se baigner. Alertés par les hurlements des victimes âgées de 12 et 15 ans, des baigneurs s’en seraient alors pris aux agresseurs présumés avant que le père de l’une des deux jeunes filles les rejoigne pour molester les deux individus.

Si l’un des deux hommes est finalement parvenu à échapper à la foule et à se cacher dans les sous-bois alentour, son acolyte a dû être extrait du bassin par les agents de sécurité de la base de loisirs. « L’un des deux hommes souffre d’un traumatisme crânien, d’une fracture du nez et du poignet. L’autre a des côtes fêlées et le visage tuméfié », confie une source policière dans les colonnes du Parisien.

« C’est la première fois que ce genre d’événement arrive ici »

Interpellés par les forces de l’ordre, ils ont été placés en garde à vue. Les enquêteurs devront désormais déterminer avec précision ce qui s’est passé l’après-midi du 21 juillet. D’après les journalistes du Parisien, un agent de sécurité aurait affirmé avoir reconnu « l’un des deux hommes, déjà présent la veille, mais qui ne s’était pas fait remarquer ». Des déclarations que les policiers pourront corroborer ou non à travers l’analyse des bandes des caméras de vidéosurveillance qu’ils ont récupérées.

« C’est la première fois que ce genre d’événement arrive ici », a déclaré Abdel Ammari, directeur de la base de loisirs de Port-aux-Cerises, avec stupeur.

Maire (LR) de Draveil, Georges Tron – qui a lui-même été accusé de viols et d’agressions sexuelles en réunion par deux de ses anciennes collaboratrices avant d’être acquitté par la Cour d’assises de Seine-Saint-Denis le 15 novembre 2018 – a condamné les « comportements inacceptables » des deux agresseurs présumés, estimant que « leurs conséquences » auraient pu s’avérer «dramatiques ».

« Je n’hésiterai pas une seconde à prendre un arrêté pour fermer la piscine si ce genre d’incident venait à se reproduire », conclut l’ancien secrétaire d’État de Nicolas Sarkozy.

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