Essonne : sursis pour un migrant libyen qui a tenté d’étrangler une dame âgée et handicapée après s’être introduit chez elle

Par Laïla Hachimi
31 octobre 2022 12:52 Mis à jour: 31 octobre 2022 14:38

Un migrant libyen nommé Mohamed F., arrivé en France cinq jours avant les faits, était jugé le 25 octobre par le tribunal correctionnel d’Évry pour un double cambriolage commis à Brétigny-sur-Orge durant lequel il a violenté l’habitante des lieux, une dame de 68 ans présentant un handicap physique. L’agression lui a occasionné dix jours d’ITT. L’agresseur, quant à lui, est ressorti du tribunal avec une peine totalement assortie d’un sursis.

Les faits se sont produits dans le domicile d’un couple à Brétigny-sur-Orge (Essonne) dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 octobre. Après s’être introduit par effraction dans le pavillon, le cambrioleur a été surpris par Louise, 68 ans, qui dormait au rez-de-chaussée. S’en est suivi un cauchemar pour cette dame qui n’avait pas entendu la porte s’ouvrir, relate Valeurs actuelles

« J’ai vu ma mort arriver. »

« Je me suis réveillée, et là je vois un homme avec une capuche sur la tête », se souvient Louise. L’homme répond qu’il cherche un endroit pour dormir. Louise lui dit de s’en aller, il se jette alors sur elle et la plaque contre le mur, lui assène un coup de poing qui décroche son appareil dentaire et lui serre le cou avec force, rapporte Actu.fr

Il résiste pendant l’interpellation

Alerté par les cris, le mari qui dormait à l’étage, se précipite au rez-de-chaussée et fait fuir le cambrioleur. La police est alertée dans le même temps, deux agents interviennent rapidement dans le quartier et le cambrioleur est retrouvé et interpellé dans la foulée. L’agresseur résiste et s’en prend physiquement à un des agents qui obtiendra cinq jours d’incapacité temporaire au travail.

Pas de détention pour l’agresseur

Présenté au tribunal correctionnel d’Évry, le migrant libyen de 28 ans se trouve confronté à ses victimes et à leur avocate qui a tenu à souligner l’important traumatisme causé à sa cliente : « elle ne se sent ni en sécurité dans sa ville, ni dans sa maison », a précisé Me Diana Chicheportiche, ajoutant « C’est une personne déclarée comme handicapée, notamment au niveau de la main gauche et du pied ».

Face à la gravité des faits, la procureure a réclamé dix-huit mois de prison ferme avec une mise en détention immédiate, justifiant : « on ne sait pas ce qui aurait pu se passer si cette dame s’était retrouvée seule cette nuit-là ». Mais le prévenu, qui était en grève de la faim depuis son interpellation, a menacé de mettre fin à ses jours s’il était envoyé en prison. Son avocate a réclamé le renvoi de l’affaire pour qu’il soit examiné par un expert psychiatre. Mais l’audience s’est poursuivie et le tribunal a décidé de ne pas l’envoyer en prison en raison, notamment, de son casier judiciaire vierge. Il a ainsi écopé d’un an de prison avec sursis.

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