Essonne: une patiente de 42 ans meurt pendant un scanner, une enquête a été ouverte pour en déterminer la cause

Par Emmanuelle Bourdy
22 novembre 2023 16:06 Mis à jour: 22 novembre 2023 16:06

Alors qu’elle passait un scanner, une femme de 42 ans est décédée ce mercredi 15 novembre dans une clinique de Ris-Orangis (Essonne). Près d’une semaine après les faits, la question de savoir ce qu’il s’est réellement passé ce jour-là demeure entière. Une enquête a été ouverte.

La quadragénaire, décédée dans une clinique de Ris-Orangis en plein examen d’imagerie médicale le 15 novembre dernier, aurait probablement été victime d’un arrêt cardiaque, rapporte Le Parisien. Mais ce n’est qu’une hypothèse car les analyses sont toujours en cours.

Des analyses sont toujours « en cours »

Afin de connaître les causes du décès de la victime, une enquête de police a été ouverte. Elle a été confiée aux hommes de la sûreté urbaine du commissariat d’Évry-Courcouronnes. Par ailleurs, une autopsie a été réalisée par un médecin légiste ce vendredi 17 novembre.

Grégoire Dulin, le procureur de la République d’Évry-Courcouronnes, a indiqué que « les analyses toxicologiques et anatomopathologiques » étaient toujours « en cours » en fin de semaine dernière. Les résultats devraient être connus d’ici quelques semaines.

Allergie à l’iode, malaise cardiaque ?

Ce 15 novembre vers 13 heures, la patiente en question se trouvait allongée sur le lit d’examen lorsqu’elle a été victime d’un arrêt cardiorespiratoire, précise le quotidien francilien. Les sapeurs-pompiers ainsi que le personnel du Smur sont intervenus. Ils ont tenté de la réanimer, en vain.

Il est actuellement impossible de dire si le décès de la victime est en lien avec le scanner qu’elle était en train de passer au moment fatal. Un radiologue a déclaré à nos confrères qu’« un malaise mortel en plein scanner, ça peut arriver », précisant toutefois que cela reste « très rare ». Il a par ailleurs souligné qu’une allergie à l’iode – oligo-élément qui compose le produit injecté dans les patients avant ce type d’examen – était possible. « Cela peut arriver partout, n’importe quand », a-t-il encore spécifié.

L’hypothèse la plus plausible reste, pour le moment, celle du malaise cardiaque.

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