Est-ce la fin de l’Europe occidentale?

Christine Anderson, membre du Parlement européen, parle de nationalité et de culture dans le sillage du Covid-19.

Par Jan Jekielek et Jeff Minick
5 janvier 2024 17:28 Mis à jour: 5 janvier 2024 17:28

Lors d’une récente émission du programme American Thought Leaders d’EpochTV, l’animateur Jan Jekielek s’est entretenu avec Christine Anderson, membre du Parlement européen et du parti Alternative pour l’Allemagne (AfD). Ils discutent des menaces culturelles et politiques qui pèsent aujourd’hui sur l’Europe – de la montée de l’immigration et de l’antisémitisme à l’érosion de l’identité nationale.

Jan Jekielek : Madame Anderson, vous avez souvent mentionné la pandémie du coronavirus et les mesures draconiennes qui y sont associées. Le Parlement européen entreprend aussi des activités dans ce domaine. Pourriez-vous m’en parler ?

Christine Anderson : Une commission a été créée au sein du Parlement de l’Union européenne (UE). Malheureusement, il ne s’agissait pas d’une commission d’enquête, et nous n’avions donc pas certaines compétences pour obliger quelqu’un à se présenter devant la commission. Albert Bourla, le PDG de Pfizer, et Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, ne se sont pas présentés.

La commission portait le nom « Leçons tirées du Covid ». Mais ses membres n’étaient pas intéressés par la recherche des erreurs commises. Est-ce que nous avions le droit de violer les droits fondamentaux ? Non, ce qu’ils voulaient, c’était « dans quel domaine nous n’avons pas réussi à obliger des gens de faire ce que nous voulions ? »

Vous pouvez voir dans le rapport de cette commission que, malgré tous les mensonges que nous avons révélés, elle n’a servi qu’un seul objectif : forcer les gens à se conformer. Malgré tout ce que nous avons découvert, ils ont répété tous les mensonges dans leur rapport.

À ce stade, ce ne sont plus les citoyens qui décident quoi que ce soit. Ce sont les gouvernements, mais ils semblent être les marionnettes de ceux qui mènent effectivement la danse. Partout dans le monde, les gens sont tous dans le même bateau. Nous sommes confrontés aux mêmes forces qui tentent d’empiéter sur nos droits et de nous priver de nos principes démocratiques.

L’AfD est souvent décrite en Amérique et dans de nombreux médias en Europe comme un parti d’extrême droite.

L’AfD n’est pas d’extrême droite. Tout parti qui critique le gouvernement ou remet en question le discours officiel est considéré comme d’extrême droite. Dès que vous commencez à défendre les intérêts du peuple, ce qui est le travail des élus, les misanthropes mondialistes lancent contre vous tout ce qu’ils ont à leur disposition pour empêcher que les gens vous écoutent.

Quelle est, selon vous, la position la plus controversée de l’AfD ?

Ils nous critiquent pour notre position sur l’immigration qui, en fait, n’est pas une immigration. Il s’agit d’une invasion illégale par des millions de personnes. Ils disent que tout cela est raciste.

Le problème est qu’à moins que ces personnes ne s’assimilent à la culture du pays d’accueil, cela peut créer un grand problème. Depuis le 7 octobre, nous assistons à d’énormes manifestations en faveur de la Palestine libre. Qu’en pensez-vous ?

Tous les élus et les politiciens disent maintenant : « Quoi ? Nous avons importé l’antisémitisme ? » C’est ce qui s’est passé et, maintenant, ils le voient. Si vous importez des millions de personnes issues de cultures où l’antisémitisme est profondément enraciné, c’est exactement ce que vous obtiendrez.

Nous sommes inondés et c’est presque comme si nous avions des sociétés parallèles. En outre, on nous apprend à haïr notre propre mode de vie et notre culture. Pourquoi voudrait-on s’intégrer dans une société qui se déteste elle-même ? C’est absurde et insensé. Sur l’autel de la diversité et de la gentillesse, nous détruisons nos sociétés libres et libérales.

Si l’on examine n’importe quelle démocratie occidentale, on constate que les mêmes programmes y sont mis en œuvre. Les gouvernements semblent tous suivre le même scénario : « Reconstruire en mieux. Sûr et efficace. Personne n’est en sécurité tant que tout le monde ne l’est pas. » Tout ce bla-bla. Je les considère comme des marionnettes de ceux qui font avancer ces programmes.

Je ne sais pas qui ils sont, mais ce n’est pas la question. La seule façon de changer les choses, c’est de s’en prendre aux élus. J’ai élu ces gens et ils sont responsables. C’est ce qui m’intéresse. Aucune constitution au monde ne m’accorderait le droit de démanteler le Forum économique mondial. Je n’ai aucune relation avec le FEM. C’est mon gouvernement qui permet à l’Organisation mondiale de la santé d’outrepasser ses pouvoirs. Il doit remédier à cette situation.

Je n’arrête pas de penser à cette étiquette d’extrême droite. Aujourd’hui, la façon dont elle est utilisée est une vraie moquerie. Elon Musk est considéré être d’extrême droite.

Tous ceux qui ne soutiennent pas le programme mondialiste du moment se voient attribuer l’étiquette d’extrême droite.

La mentalité est différente dans les pays d’Europe de l’Est. Ils ont vécu sous un régime totalitaire, et ce n’est pas si loin. Ils se souviennent et reconnaissent la façon dont les régimes totalitaires procèdent pour faire certaines choses – leur langage et leur manipulation. Par conséquent, cela ne fonctionne pas vraiment dans les pays d’Europe de l’Est.

Vous n’avez pas beaucoup d’espoir pour l’Europe occidentale. Quelle voie pensez-vous qu’on devrait suivre si vous n’entrevoyez pas un bon avenir ?

Je n’irais pas jusqu’à dire que je n’ai pas d’espoir pour l’Europe occidentale, mais il y a de l’antisémitisme, des millions de gens. Je ne vois personne qui soit prêt à regarder les choses en face et à se demander : « Qu’est-ce qu’il faut faire pour y remédier ? »

Mon espoir réside dans les pays d’Europe de l’Est, où nous retrouvons effectivement une Europe telle que nous la connaissons. Mon espoir repose également sur le peuple américain. Il y a quelques jours, lorsque nous avons organisé un événement, je m’en suis soudain rendu compte : « Nous sommes aux États-Unis d’Amérique, le pays de la liberté et des possibilités illimitées. Et on m’a demandé de venir ici pour parler de liberté aux Américains. »

C’était un grand honneur d’être invitée à le faire. Mais nous avons aujourd’hui besoin que le peuple américain défende lui aussi le concept de liberté qui est profondément enraciné en Amérique. Nous en avons besoin si nous voulons sauver tous les peuples du monde du système tyrannique qui est sur le point de nous être imposé.

Cet entretien a été édité par souci de clarté et de brièveté.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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