Familles monoparentales : Emmanuel Macron suggère d’instaurer un « devoir de visite » des pères

Par Epoch Times avec AFP
8 mai 2024 08:30 Mis à jour: 9 mai 2024 09:34

Emmanuel Macron suggère dans une vidéo diffusée par le magazine Elle mardi soir d’ouvrir un « débat » sur l’instauration d’un éventuel « devoir de visite » des pères dans les familles monoparentales essentiellement à la charge des femmes.

« Je veux qu’on puisse ouvrir ce débat, qui est au fond à la fois un débat sur la parentalité et un débat sur l’égalité entre les femmes et les hommes, qui est celui d’instaurer un devoir de visite, un devoir d’accompagnement jusqu’à l’âge adulte, des enfants », affirme le président dans une courte vidéo publiée par Elle sur son compte Instagram.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par ELLE (@ellefr)

« Quand il y a un père, il faut qu’il exerce tous ses devoirs et que la maman, quand elle est dans cette situation-là, puisse exiger des visites régulières », ajoute le chef de l’État en évoquant la nécessité que les pères participent par exemple aux réunions parents-profs et soit « partie prenante » de l’éducation de l’enfant.

Les parents « exercent leurs responsabilités » à « deux »

« C’est un devoir d’être parent et c’est un devoir qui ne s’arrête pas au moment du divorce ou de la séparation » et il faut que les parents « exercent leurs responsabilités » à « deux », souligne-t-il. Il considère qu’« y compris pour l’enfant, c’est mieux. Parce qu’un enfant qui ne voit jamais son père, c’est un enfant qui se sent abandonné » et « dont le développement affectif et éducatif n’est pas le même ».

Emmanuel Macron a donné en outre une interview à l’hebdomadaire féminin qui sera en kiosque mercredi.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.