Selon une étude réalisée par NordVPN, plus de 150.000 cartes bancaires françaises sont actuellement à vendre sur le dark web, faisant de la France un des pays d’Europe les plus touchés par le piratage de coordonnées bancaires.
Avec un nombre estimé d’au moins 154.016 cartes bancaires françaises en vente sur le dark web, selon une étude de NordVPN (une société spécialisée dans la navigation sécurisée sur internet), les Français sont les plus touchés d’Europe par le vol de données bancaires.
De plus, selon Cyril Polac, responsable du marché français pour NordVPN, cette estimation pourrait être bien en dessous de la réalité, a relaté BFMTV. « Nous n’avons analysé qu’une vingtaine de bases de données compilées. Le chiffre réel pourrait être largement supérieur », a indiqué Cyril Polac.
La France est le pays le plus touché par le vol de coordonnées bancaireshttps://t.co/rbyPg3TNNJ pic.twitter.com/XMw4xmNOa4
— BFMTV (@BFMTV) December 3, 2021
Outre ces plus de 150.000 cartes françaises, qui font partie des 4 millions de cartes bleues en vente actuellement sur le Dark Web, 135.000 cartes sont anglaises, 78.000 sont espagnoles et 31.373 sont allemandes, a rapporté Sud-Ouest.
Un phénomène de fraude qui s’accentue d’autant plus que les fêtes de fin d’année approchent.
Il faut dire que « même si une carte ne coûte qu’environ 10 dollars en moyenne, un pirate informatique peut gagner plus de 40 millions de dollars en vendant une seule base de données, comme celle que nous avons analysée », a expliqué dans l’étude Marijus Briedis, directeur technique chez NordVPN.
Aucune solution parfaite n’existe pour éviter ce genre de vol, si ce n’est d’être toujours prudent dans le choix des sites où chacun entre ses coordonnées bancaires. Pour réduire les risques de piratage, pensez également à ne jamais préenregistrer vos informations bancaires sur internet, que ce soit sur votre ordinateur personnel ou votre smartphone.
Rejoignez Epoch Times sur Telegram
? t.me/Epochtimesfrance
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
