French Tech : la santé persistente des start-up françaises

3 octobre 2016 07:51 Mis à jour: 5 octobre 2016 10:03

Comme au CES de Las Vegas en début d’année, la French Tech a montré ses atouts au salon DLD (Digital-Life-Design) de Tel-Aviv la semaine dernière. L’objectif : identifier la France comme la porte d’entrée du marché européen pour l’innovation numérique, auprès d’investisseurs plus facilement attirés par les États-Unis et la Chine. Une occasion pour Axelle Lemaire, secrétaire d’État dédiée au Numérique et à l’Innovation, de défendre les couleurs de l’Hexagone.

Car les start-up françaises se portent bien. La semaine dernière, 21 d’entre elles ont levé 92 millions d’euros d’investissements sur les marchés. Parmi elles, Kyriba, un éditeur de solutions de gestion de trésorerie dans le cloud pour les entreprises, a levé 20,4 millions d’euros ; Zenly, une application permettant de géolocaliser ses amis et d’interagir avec eux, a levé 20 millions d’euros ou encore Finalcad, une plateforme mobile et d’analyses prédictives dans l’immobilier et la construction, qui a levé 17,8 millions d’euros.

21 start-up françaises ont levé 92 millions d’euros d’investissements la semaine dernière.

Et la cinquième édition du baromètre réalisé par EY et France Digitale abonde dans ce sens. Les 224 start-up analysées ont enregistré un chiffre d’affaires total de 4,2 milliards d’euros en 2015, soit une progression de 39% par rapport à 2014 – contre 37% de hausse l’an passé par rapport à 2013. La croissance des créations d’emplois reste aussi soutenue, avec 27% de plus en 2015 qu’en 2014, soit un total de 2 945 emplois. Des chiffres à mettre en perspective avec le nombre d’emplois créés en France sur la même période dans les autres secteurs : selon l’Insee, 82 300 emplois ont été créés dans le secteur marchand non agricole et 47 900 dans le tertiaire, en perte de vitesse cependant.

Pour la sécretaire d’État au numérique, la France « n’est ni une « start-up nation » comme Israël, ni la tech city londonienne, ni la Silicon Valley californienne, mais une « République numérique » ». Une vision politique de l’innovation différente de celle de l’ancien ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, pour qui « la French Tech est le symbole d’une France qui réussit, qui innove, qui croit à l’avenir, qui voit loin, qui se projette à l’international ».

Si la French Tech rêvent d’une troisième révolution industrielle, les secteurs traditionnels restent toujours plus performants en matière de création d’emplois. Mais ils gagneraient à s’en inspirer car l’innovation numérique, la participation au capital, la recherche et le développement sont des atouts indispensables pour dynamiser la performance des entreprises.

 

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