Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Patrice Quarteron s’en est pris à celles et ceux qui sont prompts à dénoncer les violences policières et qui n’ont pas eu un mot pour Mélanie Lemée, tuée par un chauffard cherchant à échapper à un contrôle routier.
Mardi dernier, Patrice Quarteron est revenu sur la mort tragique de Mélanie Lemée, une femme gendarme de 25 ans tuée dans l’exercice de ses fonctions le samedi 4 juillet.
La jeune militaire a perdu la vie après avoir été fauchée par Yassine E., un homme de 26 ans « déjà condamné à trois reprises notamment pour des infractions à la législation sur les stupéfiants et […] sur la circulation routière » selon Manuella Garnier, procureur de la République d’Agen.
Le mis en cause s’était soustrait à un contrôle routier à Colayrac-Saint-Cirq (Lot-et-Garonne), tout près d’Agen. Après un premier refus d’obtempérer, le jeune chauffard a tenté d’éviter une herse déployée par la gendarmerie sur la D813 afin de l’arrêter. En quittant la chaussée, il a heurté de plein fouet Mélanie Lemée, qui se trouvait sur le bas-côté.
Malgré l’intervention des secours, la jeune femme a succombé à ses blessures quelques minutes plus tard.
D’après Mme Garnier, le suspect a justifié son refus d’obtempérer « par le fait qu’il conduisait sans permis, sous l’emprise de stupéfiants, mais également par le fait qu’il venait de faire l’acquisition de 150 grammes de cocaïne ».
Patrice Quarteron dénonce le deux poids, deux mesures de « tous ceux qui aiment bien chialer »
Connu pour son franc-parler, Patrice Quarteron est revenu sur la mort de Mélanie Lemée dans le cadre d’une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
« Est-ce qu’il y a eu une émeute ? Est-ce que la police s’est mise en grève ? Est-ce que l’on a accusé Yassine d’avoir voulu assassiner un gendarme ? Non », commence l’ancien pugiliste.
Il s’adresse ensuite « à tous ceux qui aiment bien chialer, à géométrie variable ». « Là, on ne vous entend pas, ceux qui sont toujours en train de faire l’enquête avant l’enquête », ajoute-t-il.
« Est-ce que Yassine a foncé volontairement sur elle ? Je ne sais pas. Je ne sais qu’une chose : quand il y a un contrôle de police, normalement tu t’arrêtes. Il fonce sur deux barrages d’affilée et il ne prend pas une bastos. S’il avait pris une bastos, qu’est-ce que vous auriez dit ? ‘Ils ont tué Yassine.’ Il y aurait eu des fresques à son nom avec marqué ‘Yassine for life’, comme si c’était votre frère. Un vendeur de coke. Je suis obligé de le dire, car c’est la réalité », conclut le quadragénaire.
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