Rémi Bonnet, qui gère depuis 10 ans la supérette Vival située à Saint-Germain-les-Belles (Haute-Vienne), a bien failli mettre la clé sous la porte. Il a finalement réussi à faire passer sa facture de 22 000€ à 8 000€, son ancien fournisseur d’énergie ayant reconnu une erreur du service de facturation de son prestataire.
Même s’il consommait toujours la même quantité d’énergie, la facture de Rémi Bonnet, elle, avait pourtant atteint des sommets. Impossible pour le commerçant de régler le montant de 22 000€. Il a dû se battre pour sauver son commerce de proximité, indispensable dans cette commune rurale d’environ 1 200 habitants.
Une erreur de facturation
Rémi Bonnet avait alerté sur sa situation, via les réseaux sociaux. Il refusait de payer cette facture colossale. Par la suite, l’affaire avait été médiatisée et de nombreuses personnes s’étaient mobilisées, dont certains élus politiques, tels que le député Stéphane Delautrette et le président du conseil départemental Jean-Claude Leblois, rapporte Le Populaire du Centre. Il avait également reçu le soutien de la préfète Fabienne Balussou. La responsable de la direction des Finances publiques, Agnès Pacqcaud, l’a également beaucoup aidé dans les négociations.
Et c’est ainsi qu’il a obtenu l’annulation des 22 000€. Il devra toutefois s’acquitter d’une facture de 8 000€, qu’il pourra régler en huit fois. Son fournisseur a reconnu une erreur de la part du service de facturation de son prestataire.
Le gérant de la supérette a également réussi à changer de fournisseur. Soulagé, mais pas complètement, le commerçant a conclu auprès de nos confrères du Populaire du Centre : « C’est une grosse bataille gagnée, mais il faut continuer à faire face à l’inflation et tout le reste. »
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