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Un homme risque 5 ans de prison pour avoir attaqué un policier en lui jetant un chat à la figure

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Photo: ROUF BHAT/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Un Russe risque cinq ans de prison pour avoir jeté un chat au visage d’un policier et lui avoir infligé de graves blessures au visage.
Gennady Scherbakov, 59 ans, était ivre au pied d’un escalier, devant un bâtiment qui n’était pas sa résidence. En raison du bruit constant qu’il faisait, les habitants ont appelé la police pour le faire évacuer, selon le New York Post.
Lorsque l’officier a commencé à l’interroger, M. Scherbakov a refusé de répondre à ses questions et a plutôt pris un chat qui se trouvait sur les lieux, l’a secoué et l’a jeté au visage de l’officier, lui causant de graves blessures dues à l’impact et aux griffures du félin. Selon le rapport officiel, l’homme a saisi le chat entre ses omoplates, le rendant agressif afin de libérer ses griffes, puis il l’a jeté vers le visage du sergent VA Tkachev, selon Independent.
L’officier aurait souffert « de douleurs physiques, de dommages moraux et de multiples égratignures sur le côté gauche du visage ».

Image d’illustration (Scott Olson/Getty Images)

L’incident, rapporté pour la première fois sur la chaîne Baza Telegram mercredi dernier, s’est produit à Moscou le 4 octobre de l’année dernière. Cependant, le dossier a été ouvert la semaine dernière, presque un an plus tard, afin de « blâmer le procureur de district pour la mauvaise supervision de l’enquête », a déclaré un ancien procureur sur le site web Mediazona.
L’homme a été arrêté et a passé la nuit en prison, mais il nie avoir perpétré l’agression et affirme que c’est le chat qui s’est jeté sur l’officier. Il fait maintenant face à des accusations criminelles de violence contre la police, ce qui est passible d’une peine maximale de 5 ans d’emprisonnement et d’une amende d’environ 2 822 €, selon le New York Post.
Le procès a été intenté en vertu de l’article 318 du code pénal russe, qui protège les forces de l’ordre contre la violence, selon le média Clarín.
Le chat en question serait mort, selon le procureur qui a parlé à Mediazona.