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« Le rendez-vous n’a pas été honoré » : les médecins hospitaliers attendent toujours le rendez-vous promis par Emmanuel Macron

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Photo: : SEBASTIEN BOZON/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

« Je compte sur vous et vous pouvez compter sur moi », avait répondu le chef de l’État au Dr Salachas lors de sa visite à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière le 27 février.
Le 5 mai, les médecins du Collectif Inter-Hôpitaux (CIH) ont demandé à Emmanuel Macron d’honorer le rendez-vous qu’il leur avait promis fin février et d’augmenter rapidement le budget et les salaires hospitaliers comme il s’y est engagé depuis.
Lors d’une visite à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière le 27 février dernier, Emmanuel Macron avait été interpellé par le neurologue François Salachas sur le manque de moyen dans les hôpitaux. Il avait promis de « recevoir » le CIH « avec le ministre » de la Santé, Olivier Véran, présent à ses côtés. « Je compte sur vous et vous pouvez compter sur moi », avait répondu le chef de l’État au Dr Salachas.
Plus de deux mois après, « le rendez-vous n’a pas été honoré », a regretté le neurologue lors d’une conférence de presse, demandant que cette entrevue ait lieu « dans des délais qui doivent être courts ».

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« C’est maintenant qu’il faut embaucher dans les hôpitaux »
« Il y a une vraie urgence, c’est maintenant qu’il faut embaucher dans les hôpitaux », a-t-il ajouté, mettant en garde contre le « message d’ignorance » et « peut-être de mépris » qu’enverrait une fin de non-recevoir du président de la République.
La confiance des soignants, déjà érodée par des mois de grève et de manifestation, est aujourd’hui suspendue au « plan massif d’investissement et de revalorisation » annoncé fin mars par M. Macron.

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« CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR »
« Des mots forts » mais « rien ne s’est produit »
« Des mots forts », qui ont « suscité l’espoir », mais « rien ne s’est produit », a déploré Jean-Luc Jouve, chirurgien orthopédiste à Marseille, pour qui la prime de 500 à 1 500 euros que toucheront les personnels hospitaliers fin mai « ne peut en aucun cas se substituer à une revalorisation ».
Une revendication salariale que le CIH veut « faire entendre » au moment où « le sujet de l’hôpital public disparaît un peu », a insisté Olivier Milleron, cardiologue à Paris.
Le virus du PCC* et le confinement ont en effet des répercussions massives sur l’emploi et l’économie. « Il va y avoir une crise sociale, mais le service public sera indispensable pour la gérer », a-t-il affirmé, estimant que « ce serait une erreur politique forte de sacrifier l’hôpital dans cette période ».
*Le virus du PCC (Parti communiste chinois), connu communément comme le nouveau coronavirus est responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19.
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