Allan Brunon, un militant de la Nupes, a commenté la mort d’un jeune militant du Rassemblement national (RN) en des termes haineux. Le parti dont Jordan Bardella est désormais le président, a exprimé son indignation, de même que de nombreuses personnalités politiques à droite de l’échiquier.
Le tweet, depuis retiré, publié par Allan Brunon – qui travaille pour le parlementaire Gabriel Amard à l’Assemblée nationale – a été fortement dénoncé sur les réseaux sociaux. L’assistant parlementaire du député La France insoumise s’est en effet réjouit du décès d’un militant du RN, Kévin Cormillot, décédé d’un cancer à l’âge de 27 ans.
Avec @FranceInsoumise, on est vraiment chez les grands malades ! Et cet individu se dit « militant des droits humains ». Dont le respect des morts devrait faire partie. https://t.co/GwfLCqdnKe
— Eric Naulleau (@EricNaulleau) November 9, 2022
Ce tweet « révèle au grand jour sa noirceur intérieure »
« Il retrouvera en enfer ses idoles. Les Léon Gaultier, les Pierre Bousquet et les autres Waffen-SS, fondateurs du FN », a écrit Allan Brunon sur Twitter ce mercredi 9 novembre, en réponse à Marine Le Pen. Cette dernière rendait hommage à ce jeune « militant engagé », décrit comme « un patriote sincère et d’une gentillesse sans égale », alors qu’elle envoyait ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
Sur les bancs du Rassemblement national, le message d’Allan Brunon ne passe pas et nombre de ses membres ont réagi sur les réseaux sociaux. Jordan Bardella, qui a repris la présidence du RN à la suite de Marine Le Pen, a dénoncé « une indignation sélective ». Hélène Laporte, la vice-présidente RN de l’Assemblée nationale, a pointé ce tweet qui pour elle « révèle au grand jour » la « noirceur intérieure » de son auteur. « À croire que c’est la condition pour rejoindre la Nupes dirigée par les LFI qui mangent leurs morts », a-t-elle ajouté. « Bonjour Gabriel Amard. Est-ce que vous enseignez ce genre d’horreurs à votre collaborateur Allan Brunon ? Le groupe LFI se réjouit-il de la mort de jeunes gens atteints de cancer ? » s’est quant à elle interrogée Laure Lavalette, porte-parole des députés RN.
Voilà le vrai visage de cette gauche qui n’a définitivement plus rien de républicain. @gabrielamard vous tolérez de garder un collaborateur qui tient de tels propos ? Abject ! ??@BFMTV @CNEWS @OuestFrance https://t.co/JHWpbYzRoM
— Tim Bouzon Ⓜ️ (@TimBouzon) November 9, 2022
Parmi les membres du parti d’Éric Zemmour, le président de Génération Z, Stanislas Rigault, a lui aussi réagit. « Peut-être une réaction à la NUPES ? Peut-être une larme de Corbière ? Ou même traitement que pour Quatennens ? » a-t-il demandé.
« C’est un tweet qui répond à l’actualité récente »
Damien Rieu, le co-fondateur de Génération Identitaire à Lyon, et qui a depuis rejoint Reconquête, a déploré sur le réseau social : « Qu’il le pense… c’est son problème… mais qu’il se permette de le dire publiquement montre le degré de haine décomplexée dans lequel ils vivent. Au pouvoir ces gens nous mettraient au goulag. »
Bon, ben merci aux avocats patriotes de poursuivre #AllanBrunon !@GWGoldnadel @MontbrialAvocat https://t.co/zyB1EaecnP pic.twitter.com/HNDzuqlBCU
— LeStPierret ??????? ✝️✡️??♂️???️ (@CarlosEdr2) November 9, 2022
Allan Brunon s’est expliqué auprès de nos confrères du Dauphiné libéré. Il a indiqué que son tweet « répond à l’actualité récente, de ce que subissent les militants de gauche depuis qu’un député du RN s’est permis une sortie hasardeuse demandant à l’un de nos collègues de retourner dans son pays ». « Je ne visais pas la mémoire de cet homme décédé, mais l’esprit du RN, parti fondé sur les prémices du nazisme. Le durcissement de l’extrême droite doit être signalé. Elle se dit choquée et heurtée par mon tweet mais passe son temps à dire qu’on peut renvoyer en mer un bateau avec 240 personnes à l’intérieur », a-t-il conclu.
Gabriel Amard, député du Rhône et gendre de Jean-Luc Mélenchon, ne s’est quant à lui pas prononcé sur le tweet de son collaborateur. Le tweet en question a depuis été supprimé.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
