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Il se fait passer pour David Hallyday et extorque des dizaines de milliers d’euros à une retraitée

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David Hallyday renonce à la succession de son père, a indiqué vendredi son avocat, alors que l'héritage de Johnny Hallyday était au cœur d'une longue bataille entre sa veuve et ses aînés Laura Smet et David Hallyday.

Photo: GABRIEL BOUYS/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Persuadée qu’elle allait épouser David Hallyday, la victime a accepté de verser près de 65 000 euros à un escroc qui usurpait l’identité du chanteur.
Tout commence en décembre 2018. Une retraitée de 65 ans qui réside à Fully, dans le canton du Valais, en Suisse, entre en contact avec un homme qui prétend être David Hallyday sur le service de messagerie Hangout.
D’abord méfiante, la sexagénaire reçoit la photocopie d’une fausse carte d’identité sur laquelle la photo a été remplacée par un signe astrologique. Les échanges se poursuivent néanmoins et la retraitée finit par tomber amoureuse de celui qui affirme être le fils de Johnny Hallyday.
Sans jamais avoir rencontré son interlocuteur, la sexagénaire accepte de se rendre plusieurs fois en France afin d’alimenter une carte de crédit prépayée. Le faux David Hallyday assure qu’il a besoin d’argent pour débloquer l’héritage de son père et promet à sa victime de l’épouser.
Selon Le Nouvelliste, la retraitée versera près de 70 000 francs suisse, soit 65 000 euros, à l’aigrefin pendant trois mois, de fin 2018 à début 2019.

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Une plainte pour escroquerie
La Valaisanne commence à avoir des doutes et s’aperçoit que les avocats cités par son interlocuteur n’existent pas. Elle réclame alors à l’escroc le remboursement des sommes versées. Loin de se démonter, celui-ci lui demande 12 000 euros supplémentaires.
La sexagénaire refuse et décide de déposer plainte pour escroquerie. Le Ministère public de la Confédération – l’organe d’investigation et accusateur public fédéral suisse – refusera toutefois d’engager des poursuites, « estimant que la victime aurait dû faire preuve de plus d’attention et effectuer un minimum de contrôles ».