Il tient des propos « contre la société française » sur Facebook, la justice décide de l’expulser

Par Paul Tourège
28 juillet 2019 12:46 Mis à jour: 28 juillet 2019 12:46

La cour d’appel de Paris n’a pas hésité à utiliser les billets publiés par le demandeur sur les réseaux sociaux pour motiver sa décision.  

Tout commence le 10 juillet 2018. Le préfet de police refuse de renouveler le titre de séjour d’un Marocain âgé d’une trentaine d’années, l’enjoignant de quitter le territoire français dans un délai d’un mois. L’intéressé porte l’affaire devant le tribunal administratif de Paris qui le déboutera de sa demande au mois de novembre. Bien décidé à rester en France, il fait appel de la décision. La cour d’appel de Paris est saisie du dossier.

Le 12 juillet 2019, la juridiction du second degré rend enfin sa décision et confirme le non-renouvellement du titre de séjour du demandeur. Un arrêt motivé par les résultats inquiétants d’une enquête diligentée par des membres des services de renseignements français.

Des liens avec « la mouvance islamiste radicale »

Selon les enquêteurs, l’individu d’origine marocaine tenait en effet un « discours anti-occidental, complotiste et dirigé contre la société française » sur son compte Facebook. L’analyse de son activité sur le célèbre réseau social a également permis de mettre en lumière ses liens avec « un nombre important de personnes appartenant à la mouvance islamiste radicale », rapporte 20 minutes.

Autant d’éléments qui ont motivé la décision de la cour d’appel de Paris. « La réalité de la menace à l’ordre public que constitue sa présence sur le territoire français est établie », conclut l’arrêté rendu le 12 juillet dernier.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.