Immigration: les Îles Canaries sont-elles déjà le «Lampedusa espagnol»?

Par Robin Lefebvre
16 janvier 2024 18:11 Mis à jour: 16 janvier 2024 18:11

Situées à l’ouest des côtes marocaines, les Îles Canaries essuient une arrivée massive et continue de migrants. Une immigration qui a explosé en 2023 et qui, sur place, sidère les autorités maritimes.

Une vague migratoire record. Situées à l’ouest des côtes marocaines, les Îles Canaries n’en finissent plus d’accueillir de nouveaux clandestins. Sur place, les autorités maritimes n’arrivent plus à suivre.

En visite sur place, Erik Tegnér, directeur de la rédaction Livre Noir, a expliqué à CNews la situation désastreuse de l’île d’El Hierro, 10.000 habitants, au sud de l’archipel. « On est effectivement sur 500 migrants toutes les 48 heures et 10.000 migrants par mois, c’est énorme. »

Dans une vidéo postée sur le compte twitter du média, ce dernier affirme que la plupart de ces clandestins sont originaires du Sénégal et de la Mauritanie. « Frontex n’est pas présent », ajoute le journaliste.

« La répartition est faite au niveau européen »

« Après 48 heures de prise en charge dans des camps, ils sont envoyés sur l’île principale des Canaries, à Tenerife, et ensuite, vers l’Espagne (sic). Depuis la signature du pacte des migrations européen au mois de décembre dernier, la répartition est faite au niveau européen », commente Érik Tegnér. « Ces migrants sont francophones et visent d’abord la France », conclut ce dernier.

Cet afflux migratoire exponentiel du continent africain vers les îles espagnoles a entraîné en 2023 la disparition ou le décès de plus de 6600 migrants selon les ONG, soit trois fois plus qu’en 2022.

 

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