« J’en chiale encore » : un propriétaire de centre équestre en Côte-d’Or doit vendre ses poneys à cause de la crise

Par Nathalie Dieul
17 janvier 2021 00:33 Mis à jour: 17 janvier 2021 00:33

Les équidés le passionnent depuis l’enfance. Flavien Ralle réussissait à vivre – ou à survivre – de sa passion grâce au centre équestre qu’il a créé à Civry-en-Montagne (Côte-d’Or) il y a 8 ans. Les impacts de la crise sanitaire sur son activité professionnelle sont tels qu’il a dû se résoudre à vendre ses poneys et à aller travailler en usine pour s’en sortir.

« J’en ai chialé et j’en chiale encore », raconte au micro de France Bleu celui qui a fait le choix difficile de fermer son école d’équitation afin d’essayer de garder ses activités d’écurie de propriétaire et d’élevage. « C’est vraiment dur d’arrêter l’école. »

Les coups durs se sont accumulés au fil des années pour les centres équestres, mais c’est à cause des confinements et du couvre-feu à 18 h – « Quand on a des cours qui commencent à 18 h 30 ça veut dire 20 à 30 % de cours en moins » – que Flavien Ralle a pris cette décision.

« Regarder mes 70 élèves dans les yeux la semaine dernière et leur dire que je ferme, les voir pleurer, vendre mes poneys ont été des choses très dures à encaisser, mais je ne pouvais pas faire autrement », raconte l’homme de 47 ans qui a exercé divers métiers (agent d’assurance, banquier, employé dans la restauration) avant de pouvoir enfin vivre de sa passion pour les chevaux.

Les deux mois de fermeture à cause du virus de Wuhan alors que les charges fixes étaient toujours là l’obligent à rembourser 3 000 euros par mois. « Moi je suis 365 jours sur 365 sur mon exploitation, tous les jours je nourris mes bêtes, tous les jours je les dresse, en plus j’ai partagé ma passion en tant qu’enseignant avec les élèves… » explique Flavien Ralle avec une certaine émotion.

Pour toutes ces raisons, il a dû se résoudre à vendre ses six poneys. Trois ont déjà trouvé preneur, d’autres personnes se sont montrées intéressées par les autres équidés, dont le prix se situe entre 1 200 et 3 000 euros.

En attendant de reprendre pied financièrement, le passionné des chevaux a signé un contrat en intérim pour travailler dans une usine. Parallèlement à cela, il va essayer de poursuivre l’élevage et la pension pour chevaux.

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