Jen Psaki, la porte-parole de la Maison-Blanche, suggère que les internautes faisant de la « désinformation » ne devraient plus avoir accès à aucune plateforme

Par Jack Phillips
19 juillet 2021 04:20 Mis à jour: 19 juillet 2021 04:20

La porte-parole de la Maison-Blanche, Jen Psaki, a déclaré vendredi que, notamment en ce qui concerne les vaccins contre le Covid-19, les internautes faisant « de la désinformation » ne devraient pas « être bannis d’une plateforme et pas les autres ».

« Donc quelques-unes des étapes qui nous attendent, vous savez, et qui seront constructives pour la santé publique du pays, prévoient que Facebook et d’autres mesurent et partagent officiellement l’impact de la désinformation ainsi que ceux qu’elle atteint. Le public aussi participera, vous tous, pour créer des stratégies robustes afin de savoir de qui cela vient et ainsi assurer la transparence des règles. Si vous faites de la désinformation quelque part, vous ne devriez pas être bannis d’une plateforme et pas les autres », a-t-elle déclaré aux journalistes lors d’un point presse à la Maison-Blanche.

Et d’ajouter : « Il s’agit de prendre des mesures plus rapides contre les messages nuisibles, comme vous le savez tous, l’information voyage assez vite. »

Interrogée sur les relations entre la Maison-Blanche et Facebook, Mme Psaki a répondu que le gouvernement fédéral ne bloquait rien sur Facebook ni sur d’autres plateformes de médias sociaux.

« Nous ne supprimons rien. Nous ne bloquons rien. Facebook, comme toute entreprise du secteur privé, prend des décisions sur les informations qui doivent figurer sur sa plateforme », a-t-elle déclaré. « Notre point de vue est qu’il existe des informations qui incitent les gens à ne pas se faire vacciner. »

Facebook, Twitter, Google et d’autres grandes entreprises technologiques ont été condamnées pour leur politique concernant le Covid-19 et ce qui peut ou ne peut pas être publié.

Le Covid-19 est la maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois).

Pendant des mois, les géants d’Internet ont bloqué ou supprimé la portée des publications qui affirmaient que le virus du PCC s’était échappé d’un laboratoire à Wuhan, en Chine, en 2019.

Mais depuis plusieurs mois, certains membres de la communauté du renseignement américain, 17 agences en tout, estiment que le virus proviendrait effectivement de ce laboratoire, tandis que les scientifiques et les chercheurs sont de plus en plus sceptiques quant au récit officiel du PCC selon lequel le virus aurait été transmis à l’homme par l’entremise d’animaux dans un marché de Wuhan. En mai, le président Joe Biden a ordonné le réexamen de l’hypothèse de la fuite du laboratoire de Wuhan et a déclaré qu’il était prématuré de l’écarter.

La suggestion faite vendredi par Mme Psaki aux entreprises de médias sociaux de bannir des personnes en raison des messages qu’elles partagent sur d’autres réseaux a suscité la condamnation générale. Certains ont déclaré que les commentaires de Mme Psaki prouvaient que l’administration Biden est de connivence avec les Big Tech (ou qu’elle les exploite) pour censurer les gens en ligne.

Les Big Tech avaient déjà fait l’objet de vives critiques après la suspension quasi simultanée des comptes appartenant à Donald Trump en janvier. Ce dernier avait été accusé d’être à l’origine de l’assaut du Capitole le 6 janvier. Or, l’ancien président a catégoriquement nié avoir incité ses partisans à la violence, rappelant que ses déclarations lors du rassemblement le 6 janvier les invitaient à rester pacifiques.

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