La 5G qui va être déployée en France a servi à la persécution des Ouïghours en Chine

Par Laurent Gey - Epoch Times
17 juillet 2019 09:23 Mis à jour: 1 août 2019 16:24

La France a lancé officiellement lundi l’installation de la 5G sur tout le territoire d’ici la fin 2020. Le déploiement de la 5G, qui permettra de transmettre beaucoup plus rapidement que la téléphonie mobile actuelle de très grandes quantités de données, est considéré comme le prochain grand défi en matière de télécoms dans le monde.

Mais derrière le soit-disant miracle technologie de la 5G se cache une vérité plus sombre. Huawei, qui possède les 2/3 des infrastructures de la 5G dans le monde, est le cheval de Troie du régime communiste chinois, dont la technologie est devenue un important outil de répression et de limitation des libertés en Chine.

Est-ce que l’Arcep, qui a lancé la procédure d’attribution des fréquences 5G aux opérateurs télécoms français, peut ne pas être au courant du rôle de la technologie 5G en Chine et ses objectifs dans le monde ?

Voici ce qu’elle aurait du ne pas rater.

Le régime communiste chinois à la tête du réseau 5G mondial

Dans le but de mettre en place un vaste réseau de données, la Chine entreprend de contrôler l’infrastructure de télécommunications de cinquième génération (5G) pour devenir omniprésente dans la connexion des différentes parties du monde au cours des cinq prochaines années. Selon le journal officiel d’État Quotidien du Peuple, afin d’atteindre cet objectif, le régime chinois envisage d’investir plus de 220 milliards de dollars dans la technologie 5G d’ici 2025.

Aujourd’hui, la 5G est devenue le point central dans les stratégies des grandes puissances en lice pour la suprématie mondiale. La 5G sous-tend la nouvelle guerre froide, remplaçant la course aux armements nucléaires de l’ère soviétique par une guerre de l’information sur un spectre électromagnétique. Au centre de l’offensive chinoise sur le 5G se trouve Huawei, le leader mondial des télécommunications chinois.

La persécution des Ouïghours – un laboratoire pour la 5G

Depuis 2017, le régime chinois a établi des camps de concentration où il a emprisonné plus d’un million de membres de cette minorité ethnique musulmane, les privant des droits fondamentaux de l’homme et de leur identité religieuse. Des milliers de dissidents ont disparu. Cependant, le véritable outil de domination totale et d’espionnage généralisé a été introduit par le biais des réseaux sans fil 5G. Ils ont numériquement asservi les Ouïghours qui ne sont pas enfermés dans les camps.

À chaque instant de la journée, les Ouïghours sont suivis par leurs smartphones et surveillés dans les villes par des milliers de caméras de reconnaissance faciale. Ils sont scannés, fouillés et interrogés aux points de contrôle. La police prélève leurs échantillons d’ADN et leurs empreintes biométriques, tout en inspectant les applications mobiles et les photos sur leurs smartphones pour détecter tout contenu « illégal ». Les informations sont ensuite transmises à des bases de données qui les stockent en tant que renseignements permettant de prendre des décisions qui peuvent mener à des actions punitives.

La 5G de Huawei, un rôle central dans la répression des libertés en Chine

Huawei joue un rôle central dans l’établissement d’un totalitarisme de haute technologie dans les villes et les provinces chinoises. S’appuyant sur des entreprises technologiques pour surveiller le peuple chinois, le régime communiste a mis en place une police de la pensée réelle sous la forme d’un système de numérisation urbaine connu sous le nom de « China Skynet » ou « Safe City ».

Huawei a joué un rôle important dans le China Skynet et d’autres projets orwelliens lancés par le Parti communiste pour surveiller 1,4 milliard de Chinois, opprimer les opposants politiques et persécuter des minorités.

Le programme Safe City (« Ville sûre »), géré par le ministère chinois de la Sécurité publique, implique un volume massif de surveillance de l’information et des communications, également connu sous le nom de projet Skynet. Cela fait partie du « maintien de la stabilité » du régime chinois, qui est un euphémisme commun pour la surveillance et la répression du peuple chinois.

L’amélioration rapide de la technologie de surveillance a largement contribué à la répression des droits de l’homme par le Parti, en traquant de plus belle les adeptes de la pratique spirituelle interdite du Falun Gong, les membres de la minorité musulmane ouïghoure vivant dans la province du Xinjiang, au nord-ouest de la Chine, et les chrétiens des églises de maisons.

Peut-on faire confiance à la Chine avec la 5G ?

Avec la vitesse de téléchargement 200 fois plus rapide que la technologie 4G, la 5G va utiliser l’intelligence artificielle (IA) dans le traitement des données recueillies des centaines de milliards de capteurs intégrés dans des personnes, des appareils, des kiosques, des caméras, des robots, des machines, des transactions, des registres et des contrats. L’IA de 5G permettra la communication de machine à machine pour les drones autonomes, les véhicules et les armes, transformant ainsi le monde analogique en un monde numérique basé sur l’Internet.

Dans cet avenir hyperconnecté, des océans de données seront transférés dans des bases de données pour être analysées et utilisées en temps réel.

En plus des risques pour la santé liés aux rayonnements 5G qui ont été soulevés par des dizaines de médecins et de scientifiques, il y a trois autres domaines des réseaux 5G qui devraient préoccuper les dirigeants occidentaux. Ils sont liés à la Chine qui pourra exporter d’une manière efficace sa surveillance, profiter des lacunes en matière de cybersécurité et mettre en œuvre ses applications militaires.

 

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