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Antisémitisme : la fille du couple Garrido-Corbière condamnée à trois mois de prison avec sursis

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L'ancienne députée Raquel Garrido et le député écologiste et social Alexis Corbière, le 2 juillet 2025.

Photo: THOMAS SAMSON/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné mardi Inès Corbière, une des filles du couple Alexis Corbière et Raquel Garrido, à trois mois de prison avec sursis pour des propos antisémites que la jeune femme conteste avoir tenus.
La jeune femme de 22 ans, absente à l’audience, a été en revanche relaxée du délit d’apologie du terrorisme pour lequel elle était également poursuivie.
Des plaintes avaient été déposées contre la jeune femme par plusieurs associations dont l’Organisation juive européenne (OJE) et la Licra après la mise en ligne le 20 octobre 2023 d’une vidéo montrant les images insoutenables d’une famille israélienne, dont deux jeunes enfants littéralement terrorisés, prise en otages par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023.

Illustration. Des terroristes du Jihad islamique et du Hamas escortent l’otage israélienne Arbel Yehud pour la remettre à une équipe de la Croix-Rouge dans le cadre de leur troisième échange d’otages et de prisonniers, à Khan Yunis, le 30 janvier 2025. Eyad Baba/AFP via Getty Images

« Qui se chauffe pour aller casser du sioniste là ? »
La vidéo était accompagnée de captures d’écran de messages attribués à Inès Corbière.
« Qui se chauffe pour aller casser du sioniste là ? », « Alors j’ai peut-être pas d’âme mais ils me font pas du tout de peine, je les trouve même plutôt chiants, surtout les gosses », disaient les commentaires accompagnant la vidéo et issus, selon l’accusation, du compte X de la jeune femme.
À l’audience, Inès Corbière avait catégoriquement contesté être l’auteure de ces messages.
« Pas d’éléments permettant de conclure à un montage »
Le tribunal a relevé cependant que « ces images ne comportent pas d’éléments permettant de conclure à un montage ».
Selon le tribunal, les propos attribués à Inès Corbière « constituent bien une provocation directe à commettre des atteintes volontaires à l’intégrité physiques des personnes visées ».
« Inciter à la violence »
« Il ne fait pas de doute, a indiqué le tribunal, que ces propos s’adressent à un public déterminé (…) dont l’objectif est d’inciter à la violence. »
Ces propos constituent « une provocation directe à commettre des atteintes volontaires à l’intégrité physique des personnes visées », a jugé le tribunal.