La leçon d’humour noir du « Parisien »

Par La Rédaction
30 avril 2021 14:25 Mis à jour: 25 août 2023 19:20

Début de semaine, Le Parisien a eu l’amabilité de faire la publicité d’Epoch Times à travers un article intitulé « Epoch Times, NTD… Des sites complotistes pilotés par une ‘secte’ chinoise ultraconservatrice ».

On y apprend avec effroi qu’Epoch Times serait un repère de covido-sceptiques opposés aux vaccins et animés par un fervent soutien à Donald Trump. Attention d’ailleurs, lecteurs, car vous n’êtes plus des personnes à la recherche de sources d’information variées et tentant de voir si un autre angle sur l’actualité est possible que la fade homogénéité de l’essentiel de la presse française. Non, le terme « lecteurs » ne s’applique pas à vous : vous êtes, d’après Le Parisien, des centaines de milliers « d’adeptes » et nécessairement des gens douteux puisque vous vous demandez pourquoi l’épidémie de Covid-19 est née à Wuhan, centre de référence mondial de recherche sur les coronavirus. La vérité, d’après Le Parisien, est qu’on ne peut envisager, comme nous l’avons fait, une fuite accidentelle d’un laboratoire chinois. Et ceci même si, un an après que nous en ayons d’abord parlé, de plus en plus de chercheurs le disent aujourd’hui ouvertement, au point que Science et Avenir, France TV, L’Express, Le Figaro y dédient ce printemps des dossiers complets. Non. L’effort d’analyse critique est, apprenez-le, une démarche « complotiste » quand elle va à contre-courant d’un discours dominant. Le Parisien veut aussi que vous oubliiez vite qu’Epoch Times a été le premier média en France, bien avant tous les autres, à parler début 2020 des risques de pandémie, en prévenant des conséquences possibles du blocage des informations du régime chinois. C’était, là aussi, du complotisme.

En lisant, si vous en avez le courage, l’article de nos confrères, vous apprendrez par ailleurs que les membres d’une « secte chinoise » participent au journal. Le Parisien n’est pas freiné par les contradictions lorsqu’il évoque le Falun Gong (car c’est de cela dont il s’agit) : il rappelle que la mission interministérielle de vigilance contre les dérives sectaires n’a jamais observé quoi que ce soit de répréhensible dans ce mouvement, mais choisit pourtant d’utiliser le terme de « secte » dans tout son article, suivant ce faisant une démarche très efficace 1/ de marketing du clic et 2/ d’affichage de soumission à la propagande du régime chinois. À aucun moment n’est non plus citée la transparence d’information d’Epoch Times, qui explique clairement l’histoire de son journal, ni la situation des centaines de milliers de Chinois emprisonnés et torturés par le régime (communiste) chinois parce qu’ils ont osé pratiquer cette méditation.

À l’appui de ses accusations, la journaliste « informe » ensuite du fait effrayant que d’après le livre principal du Falun Gong, Zhuan Falun, le monde en arriverait à sa fin, corrompu par « l’homosexualité, le mélange des races (promu par des extraterrestres), le féminisme, la musique populaire comme le rock ou le disco, la mode, ou encore la ferveur dans les stades de football ». Or, ces éléments n’existent pas dans le livre Zhuan Falun ; celui-ci, d’ailleurs, étant accessible gratuitement en ligne, chacun pourra juger s’il est un manuel de survie à l’apocalypse ou s’il présente surtout un chemin de développement de bonté et d’altruisme.

Cette absence totale de déontologie et de vérification des sources est cocasse dans un contexte où Le Parisien se pose dans son article comme garant du « bon » journalisme.

On lit ensuite qu’Epoch Times aurait de graves penchants de droite, voire d’extrême-droite. Pour le dire différemment, notre journal ne serait pas fréquentable puisqu’il autorise aussi, dans une couverture large de l’information, l’expression des visions de personnalités dites conservatrices.

Epoch Times aurait, enfin, commis le crime impardonnable de ne pas toujours dire du mal de Donald Trump lorsque les décisions de celui-ci ne semblaient pas critiquables ; Le Parisien ne semble d’ailleurs pas réaliser la contradiction qu’il y a à nous accuser d’être simultanément « pro-Trump » et « anti-vaccins » dans une situation où on ne doit, factuellement, la rapidité du développement de ceux-ci qu’à la vigueur de l’intervention de l’administration Trump en 2020.

Revenons à un ton plus sérieux : rien n’est plus éloigné de la ligne éditoriale d’Epoch Times que « l’extrême-droite » telle qu’on la comprend en général en tant que porteuse de discours de haine et de rejet. Ceci est à l’opposé des valeurs du journal. Reconnaître, par contre, la valeur de l’histoire nationale et des traditions nous semble essentiel, comme l’est le fait de refuser un mondialisme sans âme qui efface les cultures et voudrait mettre dans un moule unique l’humanité entière. À l’opposé de l’accusation à peine voilée de racisme portée par Le Parisien, c’est au contraire le respect des cultures, des spécificités et des beautés de chaque nation – que les peuples y aient la peau blanche, jaune, noire ou de quelque couleur que ce soit – qui nous anime.

En une phrase : nous ne verrons jamais l’humanité comme une masse informe tout juste bonne à absorber des pseudo-vérités, prédigérées par des censeurs médiatiques ou politiques. C’est pour cette raison que nous revendiquons, et continuerons de le faire, le droit à donner la parole à toute personne (y compris de droite) qui porte un discours argumenté et respectueux.

Pour conclure : dans son article censé représenter les résultats d’une analyse fouillée, Le Parisien n’est pas en mesure de citer une seule « fausse nouvelle » qu’aurait relayée notre journal. La faute d’Epoch Times est-elle donc ailleurs ? Peut-être dans le fait que, comme l’indique la journaliste du quotidien « sur Facebook, la page française d’Epoch Times dénombre près d’1,5 million d’abonnés. NTD Français peut, de son côté, se targuer d’avoir 135 000 abonnés sur YouTube, avec plus de 35 millions de vues cumulées » – ceci s’appelle un début de popularité, et là est peut-être le réel problème. Le journal qui nous a fait l’amabilité de ce brûlot doit sa survie à plus de 10 millions d’euros de soutien annuel par l’État, ce qui en fait le champion de France de la subvention dans le domaine de la presse écrite, ainsi qu’aux investissements de M. Bernard Arnault, dont les intérêts en Chine sont majeurs. Pour l’anecdote, celui-ci aurait déjà, d’après Le Monde et L’Obs, fait censurer ou orienter à son goût des sujets du journal.

Corrigez-nous bien sûr si ceci est, là encore, une information « complotiste ».

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