La prochaine série de négociations entre les responsables américains et russes aura lieu à Moscou, a déclaré le nouvel ambassadeur de Russie aux États-Unis, Alexander Darchiev.
Les deux parties ont souligné que les discussions visent à éliminer les obstacles au bon fonctionnement de leurs ambassades respectives à Moscou et à Washington.
Peu avant le deuxième tour, la porte-parole du département d’État américain, Tammy Bruce, a fait savoir que les discussions seraient « uniquement axées sur les opérations de l’ambassade ».
Le conflit en cours en Ukraine, ainsi que les questions politiques et sécuritaires qui y sont liées, ne seraient pas abordés lors de la réunion, a-t-elle ajouté. « L’Ukraine n’est absolument pas à l’ordre du jour », a déclaré Mme Bruce aux journalistes à l’époque.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a fait écho à ces propos, déclarant que les discussions visaient à « éliminer de multiples obstacles, notamment techniques, qui entravent l’activité des diplomates dans les deux pays ».
Au cours de la dernière décennie, les relations entre les États-Unis et la Russie se sont considérablement détériorées, les deux pays expulsant leurs diplomates respectifs, laissant leurs ambassades sans personnel.
« Un long chemin à parcourir »
Les deux parties, a-t-il ajouté, comptent « échanger des notes officielles établissant un accord sur des garanties mutuelles pour le travail sans entrave des services bancaires et financiers des missions diplomatiques en Russie et aux États-Unis ».
Dans une déclaration du 10 avril, le Département d’État a déclaré avoir « réitéré ses préoccupations concernant la politique de la Fédération de Russie interdisant l’emploi de personnel local, qui constitue le principal obstacle au maintien de niveaux de personnel stables et durables à l’ambassade des États-Unis à Moscou ».
Dans sa récente interview avec TASS, M. Darchiev a déclaré qu’il restait « encore un long chemin à parcourir avant que les relations russo-américaines ne se normalisent complètement ».
« Le processus est difficile », a ajouté l’envoyé.
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