Le département d’État américain licencie un diplomate pour sa relation avec une femme accusée d’avoir des liens avec le PCC

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio s'adresse au président américain Donald Trump lors d'une table ronde dans la salle à manger d'État de la Maison Blanche, le 8 octobre 2025 à Washington, DC.
Photo: Anna Moneymaker/Getty Images
Le département d’État américain a annoncé, le 8 octobre, avoir congédié un diplomate en raison de sa relation avec une femme présumée liée au Parti communiste chinois (PCC).
Le porte-parole Tommy Pigott a indiqué dans un communiqué que le diplomate avait été renvoyé après que le président Donald Trump et le secrétaire d’État Marco Rubio ont examiné le dossier et déterminé qu’il avait « admis avoir dissimulé une relation amoureuse avec une ressortissante chinoise aux liens reconnus avec le [PCC] ».
« Sous la direction du secrétaire Rubio, nous continuerons à appliquer une politique de tolérance zéro envers tout employé surpris en train de compromettre la sécurité nationale », a déclaré M. Pigott.
Le communiqué n’a pas révélé l’identité du diplomate du service extérieur concerné.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, a décliné de commenter ce qu’il a qualifié de « question interne américaine », ajoutant que Pékin s’oppose à « tracer des lignes selon des différences idéologiques et à diffamer malicieusement la Chine ».
La répression transnationale
Le limogeage du diplomate et les préoccupations concernant l’influence potentielle d’individus liés au PCC sur des responsables américains mettent en lumière le défi auquel sont confrontés les États-Unis face à l’expansion de l’influence de Pékin au-delà de ses frontières.
Cela inclut la répression transnationale, où un régime exerce une oppression politique en dehors de ses propres frontières.
Le mois dernier, le représentant Zach Nunn (Républicain – Iowa) a déclaré à Epoch Times que la Maison-Blanche et d’autres agences doivent dénoncer la répression transnationale du PCC.
« Plusieurs sources nous ont indiqué que la Chine est aujourd’hui capable de lancer des campagnes d’opérations d’information, d’intimidation, voire de véritables opérations de guerre politique contre nous, citoyens américains, sur le sol des États-Unis », affirme M. Nunn.
« Il s’agit d’une menace directe. Ce n’est plus théorique. Le gouvernement américain doit non seulement dénoncer publiquement ces actions, mais aussi tenir Pékin personnellement responsable de la décision du PCC de lancer ces incursions transfrontalières nuisant à notre territoire. »

Le représentant Zach Nunn (Républicain – Iowa) s’est exprimé devant la presse après une audition au Capitole à Washington le 15 mai 2025. (Madalina Vasiliu/Epoch Times)
Depuis, le PCC a intensifié ses efforts pour harceler les pratiquants de Falun Gong et perturber les spectacles de la troupe Shen Yun Performing Arts, basée à New York, spécialisée dans la danse classique chinoise.
Une vague d’incidents aux États-Unis a suscité l’inquiétude de législateurs et défenseurs des droits humains : menaces d’attentat à la bombe, couverture médiatique déformée des spectacles Shen Yun, tentatives de minimisation des crimes de prélèvements forcés d’organes commis par le PCC, campagnes de diffamation par des internautes chinois, et poursuites malveillantes contre des pratiquants de Falun Gong et des institutions associées.
Avec la contribution de l’Associated Press et d’Olivia Li

Victoria Friedman est une journaliste basée au Royaume-Uni qui couvre un large éventail de sujets nationaux.
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