Le plan du PCC pour conquérir Taïwan et le reste du monde

Par Andrew Thornebrooke
19 décembre 2022 10:41 Mis à jour: 19 décembre 2022 17:45

Lors d’une visite dans un centre militaire de l’est de la Chine, par un frais matin d’octobre, Xi Jinping, le chef du Parti communiste chinois (PCC), arborait une tenue militaire et exhortait ses troupes à se préparer à la guerre. 

Ce bellicisme est courant dans la diplomatie chinoise, mais ces exhortations s’inscrivant dans le contexte de menaces répétées d’envahir Taïwan et d’une prochaine rencontre avec Joe Biden, leur impact s’en trouve renforcé.

De fait, quelques jours plus tard, Joe Biden rencontrait Xi Jinping en Indonésie et déclarait qu’une nouvelle guerre froide n’était pas inévitable, mais réaffirmait en même temps l’engagement américain en faveur de la paix et de la stabilité dans le détroit de Taïwan.

Mais pour le PCC, qui a sorti sa propre déclaration quelques heures plus tard, citant Xi Jinping, la paix et la stabilité entre les deux rives du détroit et l’indépendance de Taïwan sont deux choses aussi irréconciliables que l’eau et le feu.

C’est ce qu’à rapporté Global Times, un organe de propagande du parti.

Cette déclaration du régime communiste, qui a pris l’habitude de menacer de mort ceux qu’il appelle les « séparatistes » de Taïwan, n’est que la dernière sortie en date d’une longue liste. Xi Jinping et le PCC considèrent que la présidente actuelle de l’île ainsi que la quasi-totalité des membres du gouvernement taiwanais, démocratiquement élus, sont des séparatistes. 

La rhétorique guerrière du régime communiste est omniprésente, et accompagne la course à l’armement à marche forcée du régime. Pour de nombreux experts une invasion de Taiwan par le PCC est non seulement probable, elle est même inévitable. Ce serait la première étape de la feuille de route du PCC pour déloger les États-Unis de leur position de leader sur l’échiquier mondial.

James Fanell est chercheur pour le gouvernement au Centre de politique de sécurité de Genève, en Suisse. Il a également été directeur des opérations de renseignement et d’information pour la flotte américaine du Pacifique. Pour lui, le PCC joue une partie longue.

« Sous l’impulsion constante des trois derniers dirigeants du Parti communiste chinois, la RPC mène depuis plus de 20 ans un véritable programme de modernisation militaire », déclare-t-il. Il fait référence ici au nom officiel de la Chine communiste, la République populaire de Chine.

Selon lui, l’aile militaire du PCC, l’Armée populaire de libération (APL), a un double objectif: s’emparer de Taïwan et déposséder l’Amérique de son titre de leader sur la scène mondiale.

« Ce programme de modernisation de l’APL accompagne l’ambition stratégique du PCC de déloger les États-Unis de la région indo-pacifique. Ils veulent rétablir la RPC dans ce qu’ils considèrent être sa position légitime de leader mondial », dit-il.

« Aujourd’hui, cela se concrétise par la volonté d’utiliser tous les leviers de pouvoir du pays, en particulier dans les domaines militaires conventionnel et nucléaire. »

Liaoning carrier
L’unique porte-avions opérationnel de la Chine, le Liaoning (de face), naviguant avec d’autres navires lors d’un exercice en mer, en avril 2018. (AFP via Getty Images)

Supériorité militaire totale

Dakota Wood, chercheur principal au groupe de réflexion conservateur Heritage Foundation, avance que dans cette course à l’armement, l’armée chinoise est numériquement supérieure à celle des États-Unis, et ce dans presque tous les domaines. Au regard du nombre important de systèmes terrestres, aériens et maritimes qu’il possède, estime-t-il, le PCC aurait l’avantage militaire en cas de conflit. 

« D’un point de vue numérique, c’est très inquiétant », prévient-il lors d’une interview accordée le 18 octobre à NTD, un média affilié à Epoch Times. « À titre d’exemple, la marine américaine dispose d’un peu moins de 300 navires. Parmi ceux-ci, une centaine sont utilisés en mer tous les jours dont environ 60 dans le Pacifique occidental. »

« La marine chinoise à elle seule compte 360 navires », précise-t-il. « Donc, d’un point de vue numérique, même s’il est vrai que nos navires sont bien meilleurs que les leurs, il y a toujours un désavantage de 6 contre 1. »

Selon M. Fannell, cette supériorité numérique est le résultat de plusieurs décennies d’efforts ayant mobilisé un grand nombre de dirigeants du parti.

« L’objectif initial du programme de modernisation militaire de la RPC, qui a débuté au début des années 2000, était surtout de développer des armes asymétriques, comme les missiles de croisière et missiles balistiques antinavires », dit-il.

Ces investissements, selon lui, ont permis au régime de faire naître une stratégie de « contre-intervention », c’est-à-dire une stratégie d’anti-accès ou de déni de zone. Le but est d’empêcher un déploiement des forces américaines dans la région indo-pacifique, et de prévenir toute intervention occidentale en cas d’une invasion de Taïwan par le PCC, ou dans le cadre d’annexion de territoires en mers de Chine méridionale et orientale.

« Ces 20 dernières années, la Commission militaire centrale de la RPC a donné priorité au renforcement de sa marine, afin que l’APL permette de faire que des zones soient impénétrables », précise M. Fanell.

« Au cours de cette période, l’accent a été mis sur le renforcement des forces sous-marines de l’APL puis, au cours des dix dernières années, sur la production massive de frégates, de destroyers, de croiseurs et de navires de guerre amphibies à grand pont. Le point culminant du programme de modernisation navale a été la mise en service de trois porte-avions. »

CHINA-MILITARY-POLITICS
Des marins se tiennent sur le pont du nouveau destroyer à missiles guidés de type 055 Nanchang de la marine de l’Armée populaire de libération (APL) chinoise, alors qu’il participe à un défilé naval pour commémorer le 70e anniversaire de la fondation de la marine de l’APL chinoise, en mer près de Qingdao, dans la province chinoise du Shandong (est), le 23 avril 2019. (Mark Schiefelbein/AFP via Getty Images)

Parmi ces navires, on compte le Type 075, qui est un navire d’assaut amphibie essentiel aux futures missions contre Taïwan, et le Type 055, un croiseur lourd capable de lancer des missiles nucléaires hypersoniques et de cibler les porte-avions américains dans le bassin Indo-Pacifique. Cet armement, selon Naval News, pourrait faire des croiseurs du PCC « les navires de guerre les plus lourdement armés au monde ».

Ces nouveaux navires et armements permettent à la marine du PCC d’être non seulement en situation de supériorité numérique mais également d’avoir l’avantage qualitatif. Ils sont capables d’empêcher les États-Unis de dissuader efficacement tout conflit, mais aussi de vaincre les forces américaines dans une bataille ouverte impliquant des armes de nouvelle génération.

Selon M. Fanell, ce développement ne se limite pas à la marine chinoise, mais inclut également les forces terrestres et aériennes du régime.

Le développement militaire conventionnel du PCC n’est pas l’aspect le plus préoccupant de sa quête de puissance dure. En réalité, celui-ci ne fait qu’effleurer la surface de ce que le régime espère accomplir grâce à sa puissance militaire.

« Au cours des deux dernières années, nous avons vu la CMC [Commission militaire centrale] se concentrer à nouveau sur une nouvelle génération d’armes asymétriques telles que les missiles hypersoniques et les systèmes sans pilote en essaim sur mer, dans les airs et sur terre », explique M. Fanell.

« Plus important encore, les dirigeants du PCC se sont lancés dans ce qui risque d’être le développement militaire le plus menaçant à ce jour : le renforcement massif de son arsenal nucléaire », ajoute-il.

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Des missiles balistiques intercontinentaux à capacité nucléaire DF-41 de la Chine sont vus lors d’un défilé militaire sur la place Tiananmen à Beijing, en Chine, le 1er octobre 2019. (GREG BAKER/AFP via Getty Images)

Percée nucléaire

Le PCC n’a eu de cesse d’étendre et de moderniser les capacités terrestres, maritimes et aériennes de son arsenal nucléaire. Plus d’une centaine de nouveaux silos à missiles ont été repérés dans les déserts de l’ouest de la Chine au cours des deux dernières années. Cette escalade nucléaire de la Chine communiste n’a guère contribué à apaiser la communauté internationale. 

L’expansion de l’arsenal nucléaire du régime est significative. Le Pentagon pense qu’il atteindra 1000 têtes d’ici 2030. Mais ce n’est pas le seul problème auquel les États-Unis doivent faire face. L’amélioration notable de la qualité technologique des armes chinoises pourrait constituer une menace encore plus grande.

Les nouveaux missiles balistiques hypersoniques et intercontinentaux (ICBM) du régime, tels que le Dongfeng-41 (DF-41) du PCC, sont dotés de plusieurs systèmes de rentrée à cible indépendante (MIRV). Ces systèmes permettent à chaque missile d’être armé de plusieurs ogives (10 dans le cas du DF-41), chacune pouvant frapper sa propre cible lorsque le missile est en orbite.

Ainsi, chacune des 1000 nouvelles têtes nucléaires du PCC pourrait compter jusqu’à 10 ogives. Par conséquent, si le PCC a déjà suffisamment de DF-41 pour stocker tous ses silos nouvellement construits, cela signifierait qu’il a multiplié par quatorze son stock d’ogives nucléaires.

« En l’espace de 24 mois, la branche des fusées de l’APL a construit 350 nouveaux silos pour ICBM dans le centre et l’ouest de la Chine », selon M. Fanell. « Ces nouveaux silos sont destinés à supporter le DF-41 ICBM. »

« Chaque missile étant doté de dix véhicules de rentrée à cibles multiples et indépendantes, ce développement a fait passer l’arsenal nucléaire de la RPC de quelque 250 ogives à plus de 3500. »

Au grand dam des analystes occidentaux, il est toutefois impossible de dire avec certitude combien d’armes ou d’ogives nucléaires le régime possède réellement, car le PCC colocalise ses missiles nucléaires et conventionnels de sorte que les yeux indiscrets ne peuvent jamais être certains si un silo abrite un missile ordinaire ou un missile nucléaire.

Cette situation a conduit l’amiral Charles Richard, chef du commandement stratégique américain, à déclarer que le régime était à l’aube d’une « percée stratégique » qui lui permettrait d’atteindre, puis de dépasser, les propres capacités des États-Unis.

« Lorsque j’évalue notre niveau de dissuasion contre la Chine, [je réalise que] notre navire est lentement en train de couler », a-t-il déclaré lors d’un discours au début de l’année.

« Il coule lentement, mais il coule [tout de même], car dans les faits, ils déploient des capacités sur le terrain avec plus de rapidité que nous. »

Epoch Times Photo
Des véhicules militaires transportant des missiles balistiques intercontinentaux DF-5B participent à un défilé militaire sur la place Tiananmen à Pékin, le 1er octobre 2019. (Greg Baker/AFP via Getty Images)

C’est une déclaration peu rassurante mais à laquelle adhère M. Fanell. Il ajoute qu’avec un tel arsenal nucléaire, le régime pourrait décider de repenser sa doctrine en matière de recours à l’arme nucléaire. Officiellement, le PCC défend une politique de non-agression, qui implique de ne pas déclencher de conflit nucléaire ou d’utiliser des armes nucléaires contre des États ne disposant pas de cette technologie. 

« Mais cette percée stratégique laisse présager que la politique de la RPC de ne pas être celui qui attaque en premier finira par être remplacée par la politique opposée, et que Pékin utilisera l’arme nucléaire comme moyen de chantage contre les États-Unis et leurs alliés, si ceux-ci devaient chercher à défendre Taïwan en cas d’attaque », a déclaré M. Fanell.

« Cette modernisation militaire de la RPC est de loin le facteur le plus disruptif à ce jour. C’est une modernisation qui affecte directement la liberté de Taïwan, et la stabilité régionale dans l’Indo-Pacifique. Elle pourrait même modifier l’équilibre mondial à court et à long terme. »

À cette fin, le PCC a toujours refusé de participer à des pourparlers de non-prolifération nucléaire et, selon les termes de la stratégie de défense américaine, c’est justement par opposition aux États-Unis que les Chinois ont développé et modernisé leur arsenal nucléaire.

De même, l’ambition du PCC de créer un monde multipolaire dont il serait le centre est au cœur de son objectif stratégique de supplantation des États-Unis. Ainsi, quand les États-Unis cherchent à trouver des solutions aux conflits diplomatiques et militaires, et ainsi préserver le statu quo, le PCC refuse d’abonder dans ce sens, car pour lui il s’agit justement de mettre fin au statu quo, et non de le préserver.

Le secrétaire de l’armée de l’air, Frank Kendall, a abondé dans ce sens lors d’une conférence en septembre.

« L’un des changements les plus importants a été les avancées de la Chine dans le nucléaire », a-t-il déclaré.

« Le seul État-nation qui a [maintenant] la capacité, les ressources et l’intention stratégique de menacer réellement les États-Unis en tant que leader mondial (…) c’est la Chine. »

« L’invasion va être lancée »

Comment répondre à la question de savoir pourquoi un soudain déferlement de fanfaronnade du côté chinois ? Pourquoi toutes ces nouvelles armes militaires et nucléaires ? La réponse est assez simple : Le PCC a l’intention de recourir à la force dans un avenir proche, et probablement de viser Taïwan comme première cible.

Le PCC voit en Taïwan une province chinoise rebelle qui doit être réunie au continent, et n’exclut pas de recourir à la force pour ce faire. Les dirigeants communistes ont d’ailleurs à maintes reprises brandi le spectre d’une guerre avec Taiwan. 

Toutefois, l’île n’a jamais été contrôlée par le PCC. La nation insulaire est autonome depuis 1949 et peut se targuer d’avoir un gouvernement démocratique sain et une économie de marché florissante.

D’un point de vue diplomatique, Washington ne reconnaît que la Chine, mais ne cautionne pas pour autant les revendications taïwanaises du PCC. En même temps, les Etats-Unis entretiennent avec Taipei des liens économiques et juridiques par lesquels ils sont tenus de fournir les armes nécessaires à la défense de l’île.

Les analystes et stratèges occidentaux ne voient pas comment les États-Unis et leurs alliés vont pouvoir convaincre une APL en pleine expansion de renoncer à Taïwan. 

Pour certains, la guerre d’invasion ne peut pas être empêchée, elle peut juste être militairement combattue.

Le général de brigade de l’armée de l’air à la retraite Robert Spalding a déclaré que les tensions liées à la situation entre le PCC, Taïwan et les États-Unis finiraient en conflit, et qu’il était trop tard pour empêcher une telle issue.

« La situation sera résolue », a-t-il déclaré. « Elle sera résolue lorsque les Chinois envahiront Taïwan. Il n’y a aucun moyen de l’empêcher ».

« La décision qui a été prise est d’envahir, et l’invasion viendra au moment choisi par la Chine. Il n’y a rien que nous puissions faire à ce stade pour l’arrêter. »

Dans cette optique, dit le général Spalding, la politique militaire et étrangère du PCC est de contraindre Washington à ne pas intervenir et ne pas défendre Taïwan le moment venu. Quelle qu’en soit l’issue, dit-il, une telle guerre entraînerait une catastrophe mondiale et peut-être même une guerre nucléaire.

Quoi qu’il en soit, le régime a entrepris de mettre fin à la démocratie taïwanaise par la force, selon le général Spalding, qui écrit également pour Epoch Times. Les dirigeants du PCC ont bien compris que le peuple taïwanais étant libre, il ne rejoindrait jamais la Chine communiste de son plein gré. 

« Ils n’ont pas l’intention de renoncer à l’utilisation de la force militaire en ce qui concerne Taïwan », a-t-il déclaré.

« Ils pensent que c’est le seul moyen de parvenir à une réunification. »

Et le régime a probablement raison à cet égard,pense-t-il. Taïwan est la démocratie asiatique la plus vibrante, avec une économie de marché de classe mondiale et une population qui jouit de larges libertés civiles et politiques.

« Il est impossible de convaincre le peuple taïwanais, par des moyens pacifiques, de rejoindre la Chine après ce qu’ils ont fait à Hong Kong », a-t-il déclaré, en référence à la répression brutale exercée par Pékin sur le centre financier asiatique.

« Il n’y a aucune chance que la population taïwanaise demande à passer sous le joug du Parti communiste chinois », a-t-il ajouté.

« Tout le monde a les yeux rivés sur Taiwan. La seule question qui se pose c’est de savoir quand l’invasion va commencer. »

Les Etats-Unis doivent être conscients qu’il s’agit d’une nouvelle guerre froide

Sur la question de Taïwan et de savoir si un conflit catastrophique est inévitable, M. Fanell a une position plus optimiste. Il estime qu’une guerre est encore évitable, mais que cela exige de la part des États-Unis une action immédiate et vigoureuse.

« Pour faire face à cette menace, les États-Unis doivent d’abord reconnaître qu’il s’agit d’une question existentielle qui doit être au cœur des priorités de l’ensemble du gouvernement, quel que soit le parti politique au pouvoir », dit-il.

« En ce qui concerne le domaine militaire, les États-Unis doivent redéfinir leur stratégie de sécurité nationale. Ils doivent passer de leur stratégie chinoise actuelle de coopération et de concurrence à une stratégie de guerre vis-à-vis du PCC, car celui-ci est [déjà] en guerre froide avec les États-Unis. »

À cette fin, M. Fanell a appelé le Congrès américain à adopter un projet de loi visant à porter le nombre de navires de combat de la marine américaine à au moins 355. C’est une augmentation radicale de ce type que la législation a obtenue en 1940, lorsque les États-Unis ont accéléré leur force de frappe maritime et vaincu la marine impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

De la même manière, a-t-il ajouté, les États-Unis devront fournir davantage d’équipement à Taïwan, au Japon et leurs autres alliés, et leur donner les moyens physiques de couler les flottes de l’APL. Bien que de nombreuses ventes de ce type aient déjà été approuvées par le Congrès, a-t-il noté, la bureaucratie et les réglementations ralentissent les approvisionnements d’armes, au point que, dans certains cas, les commandes passées par Taïwan aujourd’hui ne lui parviendront pas avant des années.

« La paperasserie administrative doit être mise de côté et il faut que les munitions commencent à circuler dès cette année », a déclaré M. Fanell.

En fin de compte, dit-il, le PCC est en guerre contre les États-Unis, même s’il s’agit d’une guerre froide. Et les États-Unis n’auront aucune chance de gagner cette guerre ou de prévenir un conflit mondial s’ils ne reconnaissent pas qu’une nouvelle guerre froide est déjà en place. 

Selon M. Farnell, le seul moyen pour les États-Unis d’espérer conserver leur place de leader du monde libre est de renforcer et moderniser ses armées. 

« Au final, les États-Unis doivent renforcer leur dispositif de forces conventionnelles et nucléaires, ainsi que les structures de commandement et de contrôle de ces forces », dit-il.

« [Cette approche] est nécessaire et va forcer les dirigeants du PCC à revenir à la case départ et réexaminer leur projet d’envahir Taïwan ou tout autre projet d’expansionnisme militaire. »

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