Donald Trump promet sa solidarité après l’attentat terroriste à Nice

Par Alexander Zhang
31 octobre 2020 07:46 Mis à jour: 31 octobre 2020 12:02

Le président américain Donald Trump a condamné l’attaque terroriste islamique de jeudi contre Notre-Dame de Nice et a promis la solidarité des Américains avec leur « plus vieil allié ».

Trois personnes ont été tuées par un agresseur dans une église de la ville française de Nice jeudi matin. Une dame âgée qui était venue prier a été « pratiquement décapitée », a déclaré le maire de la ville.

L’agresseur a crié « Allahu akbar ! » à plusieurs reprises alors que la police l’appréhendait, a précisé le maire aux journalistes, ajoutant que « la signification de son geste ne laissait aucun doute ».

« Nos cœurs sont avec le peuple français », a écrit le président Trump sur Twitter.

« L’Amérique est aux côtés de notre plus ancien allié dans ce combat. Ces attaques terroristes islamiques radicales doivent cesser immédiatement. Aucun pays, qu’il s’agisse de la France ou d’un autre pays, ne pourra les tolérer longtemps ! »

Avant cela, le président français Emmanuel Macron a annoncé qu’il allait déployer des milliers de soldats supplémentaires pour protéger des sites français importants, tels que des lieux de culte et des écoles.

S’exprimant sur place, il a déclaré : « Si nous sommes attaqués, une fois encore, c’est pour les valeurs qui sont les nôtres, pour notre goût de la liberté, pour cette possibilité sur notre sol de croire librement et de ne céder à aucun esprit de terreur. »

« Je le dis avec beaucoup de clarté une fois encore aujourd’hui : nous n’y cèderons rien. »

Le président français Emmanuel Macron (2e à gauche) se rend sur les lieux d’un attentat à l’arme blanche à la basilique Notre-Dame de Nice, le 29 octobre 2020. (Eric Gaillard/pool/AFP via Getty Images)

L’attentat de Nice n’est pas le seul incident terroriste présumé qui a visé la France jeudi. À Montfavet, près de la ville d’Avignon, dans le sud de la France, la police a tué un homme qui avait menacé les passants avec une arme de poing. Il a également crié « Allahu Akbar », selon la station de radio Europe 1.

En Arabie saoudite, la télévision d’État a rapporté qu’un Saoudien avait été arrêté dans la ville de Djeddah, sur la mer Rouge, après avoir attaqué et blessé un garde du consulat français.

Le Premier ministre français Jean Castex a porté l’alerte sécuritaire de la France à son plus haut niveau et a déclaré que la réponse du gouvernement serait ferme et implacable.

Le mobile de l’agresseur n’a pas été immédiatement clair, mais la France était déjà en état d’alerte maximale, les musulmans de nombreux pays islamiques ayant exprimé leur colère face à l’affichage et à la publication en France de caricatures du prophète Mahomet.

Les caricatures de Mahomet ont été largement exposées lors de manifestations de solidarité avec un professeur d’histoire français, qui a été assassiné par un terroriste islamique de 18 ans le 16 octobre.

Samuel Paty a été décapité en plein jour devant son école dans une banlieue parisienne de classe moyenne par un adolescent réfugié tchétchène, qui avait cherché à venger l’utilisation des caricatures par sa victime dans un cours sur la liberté d’expression. La police a abattu l’agresseur.

Le président Macron a vigoureusement défendu les caricatures comme étant protégées par le droit à la liberté d’expression, ce qui a provoqué la colère de nombreux musulmans et déclenché des protestations dans de nombreux pays musulmans.

Des groupes terroristes islamiques allant des Talibans en Afghanistan au Hezbollah au Liban ont condamné la défense par Macron des caricatures de Mahomet.

Des Pakistanais brûlent un drapeau national français lors d’une manifestation à la suite des commentaires du président français Emmanuel Macron sur les caricatures de Mahomet, à Peshawar, le 26 octobre 2020. (Abdul Majeed/AFP via Getty Images)

En début de semaine, la police nationale française a demandé un renforcement de la sécurité sur les sites religieux à l’occasion de la fête de la Toussaint, le week-end prochain.

Mardi, les zones autour de l’Arc de triomphe et de la tour Eiffel, au centre de Paris, ont été brièvement évacuées après la découverte d’un sac rempli de munitions.

La menace terroriste reste « très élevée », a déclaré mardi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, « car nous avons beaucoup d’ennemis à l’intérieur et à l’extérieur du pays ».

Le ministère français des Affaires étrangères a publié mardi des conseils de sécurité à l’intention des citoyens français qui se trouvent actuellement en Indonésie, au Bangladesh, en Irak et en Mauritanie, les invitant à faire preuve de prudence, à se tenir à l’écart des manifestations et à éviter les rassemblements publics.

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