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Le sort du président syrien sera décidé par l’opposition

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Le président russe Vladimir Poutine montre le chemin à son homologue syrien Bashar al-Assad lors d'une réunion à Sotchi le 20 novembre 2017. /

Photo: MIKHAIL KLIMENTYEV / AFP / Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le sort immédiat du président syrien Bachar al-Assad pendant une éventuelle phase de transition en Syrie devrait être décidé au cours de négociations attendues entre le régime et l’opposition, a estimé jeudi le porte-parole du parti au pouvoir en Turquie.
« Nous ne sommes pas un interlocuteur pour Assad. Avec la Russie et l’Iran, nous cherchons une solution. Si congrès il y a, l’interlocuteur pour Assad sera l’opposition », a déclaré Mahir Ünal, le porte-parole du Parti de la justice et du développement (AKP) du président Recep Tayyip Erdogan.
Il s’exprimait à Istanbul à l’occasion d’une rencontre avec la presse étrangère au lendemain du sommet axé sur la Syrie qui a réuni mercredi à Sotchi (Russie) les présidents russe, turc et iranien.
Les trois chefs d’État se sont dits favorables à un « congrès du dialogue national syrien », réunissant le régime syrien et l’opposition, afin de relancer le processus de paix en Syrie, où le conflit fait rage depuis 2011.
« Le processus et les négociations montreront s’il y aura une transition avec ou sans Assad », a poursuivi M. Ünal, ajoutant que le maintien d’Assad à long terme restait une « ligne rouge » pour la Turquie dont les dirigeants n’ont cessé de réclamer son départ depuis le début du conflit.
« Assad ne pourra pas rester un acteur politique » à l’issue d’une éventuelle période de transition, a-t-il ajouté.
Moscou et Téhéran, des soutiens du régime, et Ankara, qui défend les rebelles, coopèrent de façon de plus en plus étroite pour aboutir à un règlement en Syrie. Leur sommet à Sotchi fait suite à sept cycles de négociations à Astana (Kazakhstan) visant à rassembler autour de la table des négociations les représentants du régime et de l’opposition.
Le régime syrien s’est déclaré mercredi favorable au « congrès de dialogue national » proposé à Sotchi. Les principales factions de l’opposition syriennes, réunies à Ryad, n’ont pas encore réagi à cette idée.
R.B avec AFP