« L’énergie éolienne échoue sur toute la ligne » : un scientifique d’Oxford présente ses calculs

Par Naveen Athrappully
29 mars 2023 13:55 Mis à jour: 29 mars 2023 13:55

Un mathématicien et physicien de l’Université d’Oxford prétend que l’énergie éolienne n’est pas fiable d’un point de vue scientifique et historique. Ses calculs révèlent que le gouvernement poursuit une « politique de fanfaronnade en matière de parcs éoliens » tout en rejetant les données chiffrées.

Lorsque la décision de réduire les combustibles fossiles a été prise lors de la conférence des Nations unies sur le changement climatique qui s’est tenue à Paris en 2015, la « réaction instinctive » du monde entier a été d’adopter les énergies renouvelables, a déclaré le professeur émérite Wade Allison, qui est également chercheur au CERN, dans un article publié en 2023 (pdf).

M. Allison a noté que l’énergie solaire étant « extrêmement limitée », son utilisation était insuffisante avant la révolution industrielle, pour maintenir un niveau de vie acceptable, même pour une petite population mondiale.

« Aujourd’hui, la technologie moderne est déployée pour exploiter ces faibles sources d’énergie. De vastes ‘fermes’ qui monopolisent l’environnement naturel sont construites, au détriment d’autres créatures. Les développements se font sans tenir compte des dommages causés. Des projets hydroélectriques, d’énormes turbines et des kilomètres carrés de panneaux solaires sont construits, alors qu’ils sont peu fiables et inefficaces, voire inutiles », a déclaré M. Allison dans le rapport publié par la Global Warming Policy Foundation (Fondation pour une politique de lutte contre le réchauffement climatique).

« En particulier, la production d’électricité par l’énergie éolienne se révèle décevante. L’enthousiasme politique et le battage médiatique des investisseurs ne sont pas confirmés par les faits, même en ce qui concerne l’éolien en mer, qui peut être déployé hors de la vue », écrit-il. « Que montrent ces preuves réellement ? »

Selon le ministère américain de l’énergie, l’énergie éolienne a généré plus de 9% du total net de l’énergie du pays en 2021 et constitue la plus grande source d’énergie renouvelable du pays. Plus de 70.000 turbines produisent suffisamment d’électricité pour alimenter l’équivalent de 43 millions de foyers américains, selon le ministère.

Selon le ministère de l’Énergie, 120.000 emplois sont générés par l’énergie éolienne aux États-Unis. Il s’agit du secteur qui enregistre la croissance la plus rapide dans le pays.

Les preuves

M. Allison a expliqué que l’énergie éolienne était évaluée par la quantité d’air en mouvement et la vitesse de l’air lorsqu’il atteint la zone balayée par les pales de l’éolienne.

Le scientifique a calculé que, pour un rendement de 100%, si le vent a une vitesse de 10 mètres par seconde, la puissance s’élève à 600 watts par mètre carré. Par conséquent, pour produire 3.200 millions de watts, soit la même puissance que Hinkley Point C, une centrale nucléaire à zéro émission de carbone prévue en Angleterre, il faudrait 5,5 millions de mètres carrés de surface balayée par les turbines.

« C’est tout à fait inacceptable pour ceux qui se soucient des oiseaux et pour les autres écologistes », a écrit M. Allison.

Les performances réelles de cette technologie sont bien moins bonnes que les calculs réalisés avec un rendement de 100%, a-t-il ajouté.

« Comme la puissance transportée par le vent dépend de sa vitesse, si le vent tombe à une vitesse deux fois moindre, la puissance disponible diminuera d’un facteur 8 », a-t-il expliqué. « Pire encore, si la vitesse du vent double, la puissance fournie est multipliée par 8, ce qui oblige à arrêter l’éolienne pour sa propre protection. »

M. Allison a fait remarquer que les fluctuations sont considérables et a cité un rapport de WindEurope qui montre que la capacité de production nominale installée dans l’Union européenne et au Royaume-Uni s’élève quotidiennement à 236 gigawatts (GW). Cependant, la production la plus élevée enregistrée en 2021 a été de 103 GW le 26 mars de cette même année.

Le manque de fiabilité s’étend également aux parcs éoliens marins. Les batteries utilisées pour stocker l’énergie sont également très limitées par la technologie existante. Malgré ces preuves, le gouvernement continue d’ignorer la réalité, a déclaré M. Allison.

« Avec les pénuries générales d’énergie, la guerre en Europe, les prix élevés et la probabilité de défaillances dans l’approvisionnement en électricité, de nombreuses présomptions scientifiques populaires qui sous-tendent la politique énergétique devraient être remises en question. L’énergie éolienne échoue sur toute la ligne », a-t-il conclu.

Turbines défaillantes, diabolisation du dioxyde de carbone

Ces derniers temps, les défaillances d’éoliennes se sont multipliées aux États-Unis, ce qui a suscité des inquiétudes quant aux coûts supplémentaires engendrés par ces dysfonctionnements et à leur impact sur les projets de production d’énergie. Les parcs éoliens en mer, déployés au nom de l’environnement, sont désormais considérés comme un désastre pour la vie océanique.

Les dysfonctionnements des éoliennes sont très divers : des problèmes mineurs, comme des composants clés défectueux, à de véritables catastrophes.

Selon un article publié en 2022 par Wallace Manheimer dans le Journal of Sustainable Development, alors même que la société moderne dépend de sources d’énergie fiables, le « complexe industriel climatique » — un puissant lobby de politiciens, de scientifiques et de médias — fait circuler dans l’opinion publique des idées fausses sur le climat.

« Ils ont réussi à convaincre un grand nombre de personnes que le CO2 présent dans l’atmosphère, un gaz nécessaire à la vie sur terre et que nous exhalons lors de chaque respiration, est un poison pour l’environnement. De nombreuses théories et mesures scientifiques montrent qu’il n’y a pas de crise climatique », a déclaré M. Manheimer, scientifique retraité du Laboratoire de recherche navale des États-Unis.

« Au cours de la période de civilisation humaine, la température a oscillé entre un certain nombre de périodes chaudes et froides, la plupart des périodes chaudes étant plus chaudes qu’aujourd’hui », a-t-il écrit. « Au cours des temps géologiques, la température et le niveau de dioxyde de carbone ont varié de façon incohérente, sans aucune corrélation entre eux. »

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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