Les marxistes cherchent à déstabiliser la société en sexualisant les jeunes, explique un spécialiste

Par Hannah Ng, David Zhang
26 avril 2022 17:25 Mis à jour: 26 avril 2022 21:26

Les jeunes de par le monde sont soumis à une sexualisation de type communiste, selon James Lindsay, auteur et spécialiste de la question.

L’objectif est de déstabiliser la société pour que les communistes puissent prendre le pouvoir, explique M. Lindsay dans l’émission China Insider d’EpochTV. James Lindsay est l’auteur de plusieurs ouvrages dont « Race Marxism » [Le Marxisme racial, ndt.] et « Cynical Theories : How Activist Scholarship Made Everything about Race, Gender, and Identity-and Why This Harms Everybody ». [Théories cyniques : comment le militantisme universitaire réduit tout aux questions de race, de genre et d’identité, et pourquoi cela nuit à tout le monde, ndt.]

Leur plan fonctionne depuis plus d’un siècle.

« Il s’agit d’un programme délibéré que les marxistes déploient depuis 1910, en commençant par la Hongrie, pour essayer de sexualiser les enfants, provoquer une confusion sexuelle et [une confusion] de genre et en faire des militants politiques au service d’un autre objectif. »

James Lindsay fait référence à Georg Lukacs, homme politique hongrois dévoué au marxisme qui occupait le poste de commissaire du peuple à l’éducation et à la culture en 1919, sous l’éphémère République soviétique hongroise. Il a introduit l’éducation sexuelle pour les enfants dans le primaire.

« Georg Lukacs sexualisait les enfants de Hongrie pour les séparer de leur famille, de leur religion, de leur nation et de leur culture. Il s’agissait principalement d’inculquer aux enfants toutes ces idées pour qu’ils puissent, une fois rentrés chez eux, dire à leurs parents : ‘Vous savez, les choses ont changé, la Bible est fausse, notre religion est fausse, nos traditions sont fausses.’ »

Puis vint Herbert Marcuse, membre éminent de l’école de Francfort, qui concentra ses efforts sur « l’émancipation de l’énergie sexuelle ». Dans son ouvrage publié en 1965, « Eros et civilisation », Marcuse appliquait l’idéologie marxiste pour approfondir ces sujets, élaborant ainsi la base théorique de la révolution sexuelle des années 1960. Cette révolution a débouché sur des programmes d’éducation sexuelle complets proposés aujourd’hui dans les écoles américaines.

Plus tard, dans les années 1980 et 1990, on assiste à la montée du « féminisme post-structurel ». Les militantes féministes défendent la théorie post-moderne que l’identité de genre se construit socialement et que les rôles sexuels constituent une forme d’oppression.

« Elles ont utilisé cette théorie post-moderne pour briser toutes les frontières, pas seulement l’idée que le genre est une construction sociale, mais aussi le sexe, la sexualité, tout cela devenait également une construction sociale. »

« Et ces gens ont pris le pouvoir. »

Les marxistes d’aujourd’hui « se concentrent davantage que ne le faisaient il y a 100 ans les marxistes de l’ancienne école sur le genre et sur la fluidité du genre [le fait qu’une personne peut voir son genre varier au cours du temps]. Mais l’idée globale reste la même. »

Ainsi, en ciblant les jeunes, les marxistes s’en prennent à une population très vulnérable et impressionnable, car les jeunes sont à un moment de leur vie où « ils essaient de se trouver une identité, de grandir, de vivre la puberté et de comprendre qui ils sont. »

En conséquence, les jeunes sont des victimes. « On leur injecte toutes ces idées sur la fluidité de leur genre, la fluidité de leur sexe, la nature sociale de la sexualité. Et donc dans les faits, ce sont eux, spécifiquement, qui sont les victimes. »

« Pendant ce temps, ils [les militants] cachent leur jeu en prétendant qu’il s’agit de protéger les LGBT, qui sont également des victimes. »

Les mouvements marxistes de l’époque et d’aujourd’hui ont toujours un seul et même objectif, signale M. Lindsay, qui est « de rendre les enfants plus malléables afin qu’ils acceptent plus facilement l’instruction sexuelle et de genre dispensée dans leurs écoles ».

« L’objectif est donc en réalité d’affaiblir et de déstabiliser à court terme, pour reprendre le pouvoir. Ensuite, quiconque aura une quelconque responsabilité devra décider [une fois au pied du mur] ce qui est acceptable ou non. »

De tous les côtés, les enfants sont inondés par ces idées marxistes et quand « les écoles réalisent un travail terrible, et se dérobent à leur devoir d’éduquer les élèves », la responsabilité des parents est d’autant plus importante.

« Dans un premier temps, ils doivent [totalement] assumer l’éducation de leurs enfants, et dans un second temps, ils doivent déprogrammer leurs enfants sur ce qu’ils ont appris sur la race, l’histoire, le sexe, la sexualité et le genre. »

La situation oblige également les parents à aborder les questions relatives au sexe et à la sexualité avec leurs enfants à un âge beaucoup plus précoce que celui qu’ils jugent approprié, car les écoles et les médias les poussent à aborder ces sujets.

« Le travail des parents est aujourd’hui beaucoup plus difficile qu’il ne l’était il y a 10 ou 15 ans. »

« Mais j’insiste sur le fait que ce phénomène s’est généralisé au cours de la dernière décennie. Les parents commencent tout juste à se rendre compte que leurs enfants reçoivent un tel enseignement. »

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