Les vaccins Covid entravent le système immunitaire et entraînent une forme plus grave de la maladie, déclare le Dr Robert Malone

Par Ella Kietlinska & Joshua Phillips
5 août 2022 18:52 Mis à jour: 6 août 2022 15:09

Une étude réalisée au Royaume‑Uni montre que les professionnels de la santé ayant reçu plusieurs rappels de vaccin Covid après avoir été infectés par la souche originale du virus de Wuhan sont plus susceptibles d’être réinfectés de manière chronique par le variant Omicron.

Cela pourrait expliquer pourquoi les personnes ayant reçu plusieurs rappels sont celles qui se retrouvent de plus en plus souvent à l’hôpital avec des symptômes graves du Covid‑19, explique le Dr Malone. Ces symptômes entraînent parfois la mort, précise le chercheur.

Lors d’une interview du 21 juillet pour l’émission Crossroads d’EpochTV, le Dr Malone, pionnier de la technologie des vaccins à ARNm, explique que ce phénomène est le résultat d’un processus appelé « l’empreinte immunitaire ». Une exposition initiale à une souche virale peut empêcher l’organisme de produire suffisamment d’anticorps neutralisants contre une souche plus récente.

Il ajoute que ce processus est renforcé avec des inoculations répétées.

« Partout dans le monde, nous voyons ces ensembles de données prouvant que, malheureusement, ceux qui meurent et sont hospitalisés sont en grande majorité des gens fortement vaccinés. Ce ne sont pas ceux qui ont une immunité naturelle. »

Des vaccins basés sur d’anciennes souches

Les vaccins Covid actuellement en circulation ont été élaborés à partir de la souche de Wuhan du SRAS‑CoV‑2.

Pourtant un certain nombre de souches sont apparues et sont devenues dominantes depuis la prévalence de la souche Wuhan, notamment le variant Omicron actuellement dominant.

Le problème est que les vaccins Covid n’utilisent qu’un seul composant du virus entier, la protéine de pointe. En conséquence, le système immunitaire d’une personne ayant reçu un vaccin à ARNm est entraîné à ne répondre qu’à ce composant, explique le Dr Malone.

« Si l’antigène a légèrement changé, si le virus a légèrement changé, [le système immunitaire] réagit toujours comme s’il s’agissait de l’ancien. »

Les vaccins Covid sont basés sur la protéine de pointe du virus original identifié à Wuhan. Cette souche du virus n’existe plus et ne circule plus dans la population.

Si un vaccin basé sur une souche virale aujourd’hui disparue est administré de manière répétée, il entraîne le système immunitaire à se concentrer toujours davantage sur l’antigène délivré par le vaccin et à ignorer tout ce qui est légèrement différent, poursuit le Dr Malone, appelant ce phénomène l’empreinte immunitaire.

« La littérature médicale sur l’empreinte immunitaire est à l’épreuve des bombes. De nombreux articles, publiés dans les meilleures revues à comité de lecture et provenant des meilleurs laboratoires au monde, le démontrent. »

Le phénomène est connu depuis longtemps dans le milieu de la vaccinologie, mais le sujet est tabou, déclare le chercheur. Les personnes qui travaillent dans ce domaine préfèrent ne pas en parler.

Immunité vaccinale versus immunité naturelle

Unité de soins intensifs du Harbor-UCLA Medical Center à Torrance, en Californie, le 21 janvier 2021. Les infirmières prennent en charge un malade du Covid. (Mario Tama/Getty Images)

Les travailleurs de la santé au Royaume‑Uni (dont beaucoup ont été infectés par le variant de Wuhan et ont reçu trois ou quatre doses de vaccin Covid) ont développé des infections chroniques répétées à partir du variant Omicron, signale le Dr Malone. Il cite un article publié dans la revue universitaire Science.

Un autre article, explique-t-il, publié dans Nature montre que l’évolution du virus ne provient pas de la population générale, mais davantage de personnes immunodéprimées ayant reçu plusieurs doses de vaccin. Environ 30% de la population hautement vaccinée présente des infections répétées.

Cela va à l’encontre de l’idée reçue selon laquelle les personnes non vaccinées font courir un risque à l’ensemble de la population, insiste le Dr Malone.

L’immunité naturelle contre une infection au Covid‑19 dure au moins 14 mois, y compris l’immunité contre les souches Omicron, explique‑t‑il en citant le préprint d’une étude scientifique du Qatar (pdf).

L’immunité induite par le vaccin, en revanche, ne dure que quelques mois, ajoute‑t‑il.

Lorsqu’une personne est infectée par le virus original, elle génère une réponse immunitaire qui inclut « toutes sortes de protéines du virus », à condition qu’elle n’ait pas subi trop d’imprégnation immunitaire.

« Le problème avec ces vaccins monovalents, ou vaccins à antigène unique, c’est qu’ils dirigent toute la réponse immunitaire contre un seul élément et non contre l’ensemble du virus. Tout ce que le virus a à faire, c’est de modifier génétiquement, par le biais de l’évolution, quelques manettes pour y échapper. Et c’est exactement ce qui s’est passé avec Omicron. »

Le paradoxe est que la plupart des pays à économie émergente et à faible taux de vaccination présentent également les taux de mortalité au Covid‑19 les plus bas au monde, soutient le Dr Malone.

« Il est probable que nous allons continuer à observer cette tendance. »

Selon le site Our World in Data, seulement 1,4% de la population d’Haïti a été vaccinée et le pays a enregistré 838 décès dus au Covid‑19, soit un taux de 73 décès pour 1 million d’habitants.

En Afrique du Sud, où 32% de la population est vaccinée, on a enregistré près de 102.000 décès, soit un taux de 1717 décès pour 1 million d’habitants.

Au Royaume‑Uni, 75% de la population est vaccinée et plus de 184.000 personnes sont décédées, soit un taux de 2736 décès pour 1 million d’habitants.

Aux États‑Unis, 67% de la population est vaccinée et 1,03 million de personnes sont mortes du virus, soit un taux de 3058 décès pour 1 million de personnes.

Autres problèmes liés aux vaccins à ARNm

Le Dr Malone souligne un autre problème avec les vaccins à ARNm.

Lorsqu’un vaccin est injecté dans le bras d’un patient, l’ARN du vaccin, qui est un ARN modifié, devrait ne durer que quelques heures, mais une étude de l’université de Stanford montre que « l’ARN reste en place pendant au moins 60 jours ».

Cependant, le gouvernement américain ne prend en compte que les réactions et les maladies liées aux vaccins enregistrées dans le  Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) au cours des deux premières semaines suivant la vaccination. Pourtant, le médicament est toujours présent dans l’organisme deux mois plus tard, s’indigne le Dr Malone.

« L’ARN du vaccin produit plus de protéines de pointe que l’infection naturelle. Maintenant, cela explique pourquoi nous voyons plus d’événements indésirables avec les vaccins qu’avec l’infection elle‑même, car la pointe est une toxine. »

Le VAERS a été créé par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) et la Food and Drug Administration (FDA) pour recueillir et analyser les données sur les effets indésirables de la vaccination.

Le système repose sur le signalement par des particuliers ou des médecins d’effets indésirables, mais il n’a pas pour but de déterminer si un problème remonté est effectivement causé par un vaccin. Selon le département de la Santé et des Services sociaux des États‑Unis, il est « utile pour détecter des modèles inhabituels ou inattendus de signalements d’événements indésirables qui pourraient indiquer un éventuel problème de sécurité avec un vaccin ».

Le Dr Malone, président et cofondateur de l’International Alliance of Physicians and Medical Scientists, annonce que plus de 17.000 médecins et scientifiques ont signé une déclaration affirmant sans équivoque que les « vaccins » génétiques doivent être retirés.

« Ces ‘vaccins’ génétiques ne fonctionnent pas ! »

Meiling Lee et Zachary Stieber ont contribué à cet article.

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