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Les victimes oubliées de l’immigration illégale et incontrôlée : qui les représente ?

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Photo: Shutterstock

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Durée de lecture: 9 Min.

Le récent viol d’une adolescente de 14 ans dans le quartier madrilène d’Hortaleza a une fois de plus ébranlé la conscience collective espagnole. Selon les rapports de police, l’agresseur était un immigrant marocain de 17 ans, résident du centre d’accueil pour mineurs étrangers non accompagnés (MENA) local. Il a été arrêté peu après l’agression, survenue dans un parc aux premières heures du 31 août 2025. La victime, une adolescente espagnole de 14 ans, a subi une agression sexuelle dans un acte de violence qui a suscité une vive indignation. Cependant, les réactions ne se sont pas tant concentrées sur le soutien à la mineure et à sa famille, mais plutôt sur un débat polarisé qui révèle les failles de notre société et, surtout, l’inaction d’un gouvernement qui semble privilégier la défense des agresseurs plutôt que celle des victimes.
Au lieu de condamner immédiatement le crime et d’exprimer sa solidarité avec la jeune fille violée, le gouvernement de Pedro Sánchez a préféré le silence ou la défense des résidents du centre d’Hortaleza. Aucun ministre n’a publié de message ni de déclaration publique concernant la victime, bien que le gouvernement se décrive comme « le plus féministe de l’histoire ». Cependant, la délégation du gouvernement à Madrid a interdit un rassemblement organisé par Vox devant le centre, invoquant des risques pour la sécurité et de potentiels crimes haineux. Cette décision a été critiquée par les habitants et de nombreux profils sur les réseaux sociaux, qui soulignent que l’accent devrait être mis sur la victime, et non sur la protection de l’image des centres d’accueil pour mineurs étrangers non accompagnés. « Qui est du côté de la victime ? », s’interroge l’opinion publique, tandis que le gouvernement semble plus préoccupé par les réactions du public face à l’entrée incontrôlée de mineurs non accompagnés que par le préjudice irréparable causé à une jeune fille de 14 ans.
Ce cas n’est pas isolé. En juillet 2025, à Alcalá de Henares, une femme de 21 ans a été brutalement violée près d’un Centre d’accueil d’urgence et d’orientation (CAED) pour migrants. L’agresseur, un Africain subsaharien en situation irrégulière, a été arrêté grâce aux caméras de sécurité et aux preuves ADN. L’incident a déclenché des émeutes et des manifestations anti-immigration, Vox menant des rassemblements exigeant la fermeture du centre. Une fois de plus, la réaction du gouvernement a été mitigée, tandis que la victime a subi non seulement un traumatisme physique et psychologique, mais aussi les répercussions d’un débat politique qui l’avait éclipsée. Qui répare les dommages causés à ces femmes ? Qui rétablit la paix dans leurs familles ?
Un autre exemple tragique est le meurtre de David Lledó Caselles en juin 2024 , à Gata de Gorgos, dans la province d’Alicante. David, un habitant de 36 ans, a été mortellement battu à coups de batte de baseball par deux immigrants marocains en situation irrégulière, qui occupaient également illégalement un logement. Le crime a eu lieu lorsque David a défendu sa femme et sa fille contre une tentative d’agression. Des centaines de personnes ont manifesté pour réclamer justice, et Vox a exigé l’expulsion immédiate des personnes impliquées. Cependant, l’un des accusés a été libéré sous caution un mois plus tard, suscitant l’indignation des proches et de la communauté. La famille de David a non seulement perdu un être cher, mais a également constaté comment le système judiciaire a minimisé la gravité de l’acte, perpétré par des individus qui n’auraient pas dû se trouver en Espagne.
Même en mer, l’immigration incontrôlée coûte des vies et fait des victimes. En août 2025, une embarcation secourue au sud des îles Canaries a révélé un massacre : jusqu’à 70 migrants ont péri pendant la traversée, nombre d’entre eux, accusés de « sorcellerie » ou de conflits internes, ayant été jetés vivants par-dessus bord par leurs propres compagnons. Dix-sept occupants ont été emprisonnés pour des crimes présumés de meurtre et homicide involontaire. Cette tragédie évitable illustre à quel point la perméabilité des frontières met en danger non seulement les Espagnols, mais aussi les migrants eux-mêmes. Selon les données du Projet des Nations Unies sur les migrants disparus, 8000 migrants sont morts au cours de la dernière décennie sur des bateaux et des embarcations de fortune en route vers l’Espagne, soit une moyenne de deux décès par jour. Qui se soucie de ces victimes ?
Ces incidents illustrent une tendance alarmante. L’immigration clandestine facilite l’entrée de profils conflictuels qui profitent de la porosité des frontières. Il ne s’agit pas de stigmatiser tous les immigrants, car nombre d’entre eux contribuent positivement à notre société, mais de reconnaître que l’absence de contrôle fait des victimes de tous côtés. Même les immigrants légaux souffrent, sont en concurrence pour des ressources rares, subissent une discrimination réactive et, dans des cas extrêmes, sont agressés par des immigrants clandestins nouvellement arrivés.
L’été dernier, nous avons été témoins d’un événement véritablement tragique : Eric López, un jeune Colombien qui avait une carrière prometteuse en Espagne, a été égorgé à Barcelone par un immigré algérien clandestin. Eric avait tenté d’empêcher cet immigré clandestin de voler un touriste, et cet acte noble s’est soldé par un meurtre commis par un prédateur qui n’aurait jamais dû se trouver dans notre pays.
On parle constamment des immigrants illégaux comme d’une « population vulnérable », mais qui sont réellement les plus vulnérables ? La jeune fille d’Hortaleza portera à vie le traumatisme psychologique du viol ; la jeune femme d’Alcalá, les cicatrices physiques et émotionnelles ; la famille de David Lledó, le vide irréparable d’une perte insensée ; et les victimes de l’embarcation des Canaries, l’horreur d’une mort évitable en haute mer. Qui réparera ces dégâts ?
Le gouvernement, au lieu de renforcer les frontières et de déterminer les responsabilités, opte pour des politiques permissives qui autorisent l’entrée massive sans filtres adéquats. Ce n’est pas de la xénophobie ; c’est du bon sens. Nous ne sommes ni racistes ni xénophobes ; nous voulons simplement éliminer la violence importée et renforcer les contrôles qui protègent tout le monde.
Nous avons atteint un point critique où la société doit s’unir. Face à cette situation, elle doit envisager de créer une plateforme représentant toutes les victimes de l’immigration clandestine, les familles d’Espagnols agressés, les immigrants légaux concernés et même les survivants de tragédies en mer. Ce groupe pourrait promouvoir des réformes telles que le renforcement des contrôles aux frontières, l’expulsion rapide des délinquants et la responsabilité pénale des politiciens qui laissent perdurer ce fiasco frontalier. Le gouvernement doit réagir. Pourquoi les victimes espagnoles sont-elles ignorées alors que les agresseurs sont défendus ? Pourquoi les ordres d’expulsion en attente ne sont-ils pas exécutés, comme dans le cas du violeur d’Alcalá ?
En fin de compte, ce n’est pas une question d’idéologie, mais d’humanité. Renforcer les frontières ne signifie pas rejeter les étrangers, mais assurer la sécurité de tous. Si nous n’agissons pas, nous continuerons à pleurer des tragédies évitables. Il est temps que les victimes aient leur mot à dire et que le bon sens l’emporte sur la négligence. Qui se joindra à cette cause ?

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

Rubén Pulido a servi pendant onze ans dans l'armée de l'air, où il a obtenu un master en relations internationales à l'UCAM. En dehors du domaine militaire, il a conseillé des organismes en matière d'immigration, a été directeur de la communication d'un groupe parlementaire en Andalousie et collabore actuellement avec plusieurs médias et organismes publics.

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