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Loire : l’ imam de Saint-Chamond, suspendu après des propos discriminatoires envers les femmes, risque l’expulsion

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Photo: : crédit Pixabay/CreaPark2

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Durée de lecture: 3 Min.

L’imam de la mosquée Attakwa de Saint-Chamond dans la Loire, suspendu à la suite de propos discriminatoires envers les femmes, est assigné à résidence depuis le 29 mars dans l’attente d’être expulsé aux Comores, son pays d’origine.
En juillet 2021, à la demande de la préfète de la Loire Catherine Séguin, Mmadi Ahamada a été suspendu de ses fonctions cultuelles. Mme Séguin a estimé que le contenu du prêche qui a créé une polémique est « discriminatoire et contraire à l’égalité femme/homme ».
Dans une vidéo postée le 20 juillet sur la page Facebook de la mosquée, Mmadi Ahamada s’adresse en arabe et en français à plusieurs centaines d’hommes réunis lors de l’Aïd el-Kébir. « Vous, femmes musulmanes désireuses d’entrer au Paradis, restez dans vos foyers et ne vous exhibez pas de la manière des femmes avant l’islam », puis indique aux femmes « à ne pas céder à l’accomplissement de la corruption et du vice ».
Dénoncé par la conseillère régionale RN Isabelle Surply, cet extrait avait conduit la préfète Catherine Séguin à préciser dans un communiqué que « conformément aux instructions du ministre de l’Intérieur, la question du non-renouvellement de son titre (de séjour) » était « à l’étude ».

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Assigné à résidence
Saisi par l’imam, le tribunal administratif de Lyon, dans un jugement du 18 mars, rejette le motif de « menace à l’ordre public » invoqué par la préfète dans son arrêté du 20 octobre 2021 assorti d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il annule par ailleurs « l’interdiction de retour sur le territoire français d’une durée d’un an ».
Mais les juges estiment cependant que la préfète peut « refuser le renouvellement de la carte de séjour temporaire (portant la mention ‘visiteur’) de l’intéressé, au motif qu’il exerce, depuis fin 2018, une activité salariée, en CDI, au sein de l’association cultuelle qui l’emploie ».
Dans l’attente de son expulsion, l’imam est donc assigné à résidence, a confirmé la préfecture.
Mmadi Ahamada âgé de 35 ans devra pointer trois fois par semaine au commissariat de police et est convoqué le 6 avril à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) pour la préparation du retour dans son pays d’origine avec son épouse et leurs trois enfants nés en France.
 

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