L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu’un nouveau variant du Covid-19 a été désigné comme « variant sous surveillance », alors que des rapports font état d’une résurgence du virus en Chine continentale.
Un document téléchargé sur le site web de l’organisme de santé des Nations unies le 23 mai indique qu’à cette date, le variant NB.1.8.1 est considéré comme présentant un faible risque pour la santé publique « à l’échelle mondiale ».
« Les vaccins Covid-19 actuellement approuvés devraient rester efficaces contre ce variant pour lutter contre la forme symptomatique et la forme sévère de la maladie », a estimé l’OMS. « Malgré une augmentation concomitante du nombre de cas et d’hospitalisations dans certains pays où le variant NB.1.8.1 est largement répandu, les données actuelles ne montrent pas que ce variant entraîne une maladie plus grave que les autres variants en circulation. »
L’OMS définit un « variant sous surveillance » comme une souche Covid-19 qui « peut nécessiter une attention et une surveillance prioritaires ». C’est une souche moins préoccupante qu’un « variant digne d’intérêt » ou qu’un « variant préoccupant ».
Dans sa mise à jour du 23 mai, l’OMS note que le variant NB.1.8.1 semble « se développer rapidement par rapport aux autres variants en circulation » et ajoute que « si une augmentation du nombre de cas et d’hospitalisations a été signalée » dans les pays concernés, « aucun rapport ne suggère que la gravité de la maladie associée est plus élevée que celle d’autres variants en circulation ». Le document de l’OMS ne cite pas spécifiquement les pays susceptibles de déclarer le variant.
« Les données disponibles sur le NB.1.8.1 ne suggèrent pas de risques supplémentaires pour la santé publique au regard des autres lignées descendantes d’Omicron actuellement en circulation », a déclaré l’OMS, faisant référence à un variant précédent du Covid-19 apparu à la fin de l’année 2021.
Cette mise à jour intervient alors que des experts de la santé ont rapporté que la Chine a connu une augmentation des cas de Covid-19 au cours des dernières semaines et que des patients ont signalé comme symptôme des douleurs sévères et brûlantes à la gorge.
Par exemple, le Dr Li Tongzeng, directeur du département des maladies infectieuses de l’hôpital You’an de Pékin, a déclaré aux médias d’État chinois que la résurgence du Covid-19, qui a débuté en mars, devrait atteindre son apogée dans le courant du mois de mai.
Le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies a indiqué dans sa dernière mise à jour du 24 mai que la souche dominante du Covid-19 en Chine est le variant NB.1.8.1.
Depuis le début de la pandémie en 2020, le Parti communiste chinois (PCC) fait face à des accusations de longue date de dissimulation de données autour du virus, en particulier sur le nombre de morts. Le virus est apparu pour la première fois à Wuhan, en Chine, à la fin de l’année 2019. En avril, l’administration Trump a confirmé ce que beaucoup affirmaient depuis le début, à savoir que le virus s’était propagé à partir d’un laboratoire de virologie de haute sécurité situé à Wuhan, après avoir modifié son site web Covid-19 pour en tenir compte.
Le Dr Jonathan Liu, professeur au Collège canadien de médecine traditionnelle chinoise, directeur de la clinique de médecine traditionnelle chinoise Kang Mei et sceptique quant aux données du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, a souligné que les données officielles pour le mois de mars indiquaient que seules sept personnes étaient mortes du Covid-19 au cours de ce mois.
« Avec des taux d’épidémie normaux, un chiffre aussi bas reste invraisemblable », a déclaré M. Liu à Epoch Times la semaine dernière. « Le Canada, où la population est peu nombreuse et où les conditions sanitaires sont bonnes, a signalé 1915 décès imputables au Covid entre août de l’année dernière et mai de cette année, soit plus de 200 décès par mois. Comment la Chine, avec sa population nombreuse, pourrait-elle n’enregistrer que 7 décès par mois ? »
Epoch Times a contacté les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) pour obtenir des commentaires sur le rapport de l’OMS et les informations faisant état de la circulation du NB.1.8.1 aux États-Unis.
Samedi, un porte-parole des CDC a informé plusieurs organes de presse que « moins de 20 séquences de NB.1.8.1 ont été enregistrées à ce jour dans les données de surveillance de base des États-Unis, de sorte qu’elles n’ont pas atteint le seuil d’inclusion dans le tableau de bord de suivi des données Covid ».
Mary Man a contribué à la rédaction de cet article.
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