Usine Lubrizol : « Moi, je serais restée » dit Sibeth Ndiaye si elle habitait Rouen
"Un peu plus d'une centaine" de personnes se sont rendues aux urgences après l'incendie de l'usine chimique Lubrizol à Rouen il y a une semaine, a assuré jeudi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.

Photo: LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images
« Un peu plus d’une centaine » de personnes se sont rendues aux urgences après l’incendie de l’usine chimique Lubrizol à Rouen il y a une semaine, a assuré jeudi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.
« On a regardé le nombre de passages aux urgences du fait de gens se plaignant de conséquences du panache de fumée ou de l’incendie, on a un peu plus d’une centaine de personnes », a indiqué Mme Ndiaye sur BFMTV et RMC. « On n’est pas dans des proportions qu’on a pu connaître pour d’autres catastrophes industrielles », a-t-elle souligné, appelant à « se raccrocher à de la rationalité ».
« La qualité de l’air est parfaitement respirable » et « l’eau est potable », a-t-elle assuré, une semaine après l’incendie au cours duquel plus de 5.000 tonnes de produits chimiques sont parties en fumée.
« Je serais restée parce que je suis quelqu’un d’un peu rationnel »
La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a aussi assuré que si elle habitait à Rouen près de l’usine chimique Lubrizol, elle « serai[t] restée ». « J’aurais eu des inquiétudes terribles. Vous savez, j’ai trois enfants. Moi, je serais restée parce que je suis quelqu’un d’un peu rationnel, j’essaie de faire confiance dans les gens qui savent, ce sont des experts », a-t-elle déclaré à Jean-Jacques Bourdin.
Le gouvernement a « une obligation de transparence et d’information », a-t-elle reconnu, mais « la transparence uniquement, sans explication de ce que sont les produits, comment ils agissent, leur degré de toxicité et des circonstances dans lesquelles elles peuvent être toxiques, n’a pas d’intérêt ».
« Quand on a une information on la donne, on explique, on n’extrapole pas et on essaie de ne pas affoler les gens », a-t-elle dit, une semaine après l’incendie de l’usine Lubrizol, au cours duquel plus de 5 000 tonnes de produits chimiques sont parties en fumée.

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